A las cinco de la manana…
Tout aura été dit sur la lamentable affaire Cahuzac, où comment le mensonge amène le mensonge. Tout aura été dit, sauf l’essentiel :
- La vraie faute de Jérôme Cahuzac, c’est d’avoir fraudé, le mensonge n’étant que le corollaire logique de cette faute. La question qui suit est la suivante : à quoi servent les prétendus contrôles opérés par l’Etat sur le patrimoine des ministres au moment de leur nomination ? Et comment se fait-ce que l’enquête diligentée après l’affaire Mediapart n’a pas prospéré ? Inefficacité administrative ou problème politique ?
- La hargne du milieu politique est à la hauteur de la déception, mais ne doit pas faire oublier que c’est la Justice qui condamne, pas la foule. Attention au lynchage. L’affaire Babin/Costa devrait nous inciter à plus de prudence.
- Quelle confiance le citoyen peut-il avoir dans la parole du politique ? Pourquoi payer ses impôts si le ministre ne les paie pas ? Que dirons-nous à nos enfants à qui nous tentons d’inculquer le sens du travail et le devoir de vérité ?
J’écrivais il y a peu un article sur l’honneur des hommes politiques. Le doigt d’honneur de Cahuzac vient ruiner cette noble analyse.
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