Replongé : dans mon vieux Guide du Routard, version Côte Ouest US. C’est décidé. J’en jubile d’avance… La route One, puis la 101. De Los-Angeles à Vancouver entre août et septembre prochains.
Trompé : en racontant à Barbara une ineptie, un jour de promenade sur le pont canal. A savoir que les moulins de la Garonne étaient probablement installés sur le fleuve afin de mieux prendre le vent par absence de relief dans sa vallée. Erreur ! C’est d’une autre force que ces moulins tiraient l’énergie nécessaire à leur fonction. L’eau, bien évidemment. Désignés sous le terme de moulins à aube, ils ne possédaient pas d’ailes mais d’une ou de deux roues à aubes qui assuraient l’entrainement d’une meule par la seule force du courant.
Dans la gravure ci-dessous représentant une vue de la ville d’Agen en 1648, on distingue parfaitement des moulins à nef à 2 coques (du même type que les gabarres de transport) avec une seule roue à aube entre les deux. Ces moulins avaient un inconvénient en ce qu’ils gênaient la circulation du fleuve. D’une part, ils étaient souvent amarrés dans les passes – désignées par le terme "gaule" - afin de profiter du courant forcément plus puissant à ces endroits, d’autre part, par les solides chaînes qui les retenaient aux rives. Pour y remédier, on utilisa des ancres de marine qu’on mutilait d’une de ses pattes. Le splendide village d’Auvillar expose sur la place du village une ancre de navire de Haut-bord, forgée en 1630, mutilée et ramenée de Bordeaux, puis jetée dans le lit de la Garonne pour amarrer un moulin à nef . Elle fut découverte en 1950 avec sa chaîne dans les graviers du Port.
Les six derniers moulins à nef du Lot-et-Garonne ont été détruits en 1840. On peut se demander si leur renaissance ne seraient pas de nos jours un bon moyen de produire de l’électricité bon marché, d’autant que le fleuve n’a plus aucune activité de navigation….
Parié : et c’est gagné, Les Pussy Riot récupérées par la presse de mode. Les bandeaux de fleurs sauvages cédant la place à des bijoux de luxe ! Un concept de l’inénarrable (si ce n’est par lui-même) Gérard Kappauf.
Bucheronné : par deux fois, chez mon cousin, à la limite du Quercy, puis en Dordogne chez mon beau-frère. Ah ces odeurs de sous-bois et de fraiche sciure !
En prime, l’absence, le lendemain, des courbatures attendues. Peut-être que les boissons bues ces deux jours y contribuèrent. Un Gevrey Chambertin, Clos des Varoilles er cru 2000 - un bergerac, Inspiration des Miaudoux, et un Emporda Eccoci rouge issu du parc naturel des Gavarres.