Chicago Fire // Saison 1. Episode 20. Ambition.
J'ai cette mauvaise impression que Chicago Fire se tasse un peu ces derniers temps. Que la série n'est plus à cent pour cent dans l'ambiance des débuts. Comme si tout d'un coup
je commençais un peu à perdre l'engouement. Mais fort heureusement que l'on s'occupe de Peter Mills dans la série car sans lui, je crois que je m'ennuirais terriblement. C'est un bon personnage
qui me plait beaucoup. Notamment du point de vue de son évolution au sein de la caserne. Le personnage évolue dans une direction assez intelligente pour le moment. Il y a certes quelques touches
d'émotions sincères que j'apprécie toujours autant, ou encore la notion de courage qui transpire des séquences d'interventions. Mills devient de plus en plus proche d'atteindre son objectif et
j'ai hâte de le voir le réussir cet objectif. Car au fond, c'est aussi ce dont Chicago Fire a besoin, d'un personnage qui évolue mais professionnellement pendant que les autres
évoluent dans leur vie sentimentale ou autres.
Je ne sais pas ce qu'il faut attendre de Mills et Dawson par exemple. Si j'aime bien le petit couple qu'ils forment tous les deux, au fond Chicago Fire n'a jamais vraiment poussé
le sujet au point de revenir autant sur le triangle amoureux avec Casey. Ce dernier était un personnage navrant des premiers épisodes, les fesses entre deux chaises dans cette histoire. Il est
maintenant bien plus en phase avec tout ce qu'il se passe autour de lui alors que l'histoire de sa mère vient de finir d'être traitée. Mais Mills est surtout intéressant en interventions et sur
le terrain. C'est un personnage qui aime tellement son boulot. Certes les autres aiment ce qu'ils font aussi (on l'a bien vu au début de l'année avec Severide qui était prêt à perdre son épaule
plutôt que d'arrêter son boulot et au fond sauver des gens). J'aime bien le dévouement des pompiers. C'est décrit avec beaucoup de finesse et de légèreté dans Chicago Fire et
c'est quelque chose que j'admire dans cette série.

Note : 5.5/10. En bref, Peter Mills relève le niveau avec ses histoires, le reste manque de profondeur de mon point de vue.