iMessage, l’application de messagerie instantanée d’Apple disponible sur iOS et OS X, fait le malheur des autorités américaines. La DEA (Drug Enforcement Administration, qui s’occupe de combattre le trafic de drogue) en particulier, a ainsi toutes les peines du monde pour intercepter les messages qui transitent entre deux terminaux pommés.
Et pour cause : le cryptage utilisé pour sécuriser les échanges entre deux utilisateurs d’iMessage est pratiquement impossible à déplomber, ce qui bien évidemment, empêche les agents fédéraux de faire leur travail d’enquête. L’affaire est toute récente, puisque la DEA en a fait part le 21 février dernier, alors qu’iMessage a été lancé en octobre 2011. C’est lors d’une demande de récupération de données auprès de Verizon que cette agence a fait cette découverte : le rapport de l’opérateur ne contenait pas les portions d’échanges sous iMessage.
Apple n’est pas soudain devenue le complice des bandits de grand chemin. L’entreprise collabore avec les services policiers de tous les États lorsqu’une demande « raisonnablement nécessaire » lui est soumise. Mais le FBI souhaite amender la loi américaine afin de pouvoir intercepter plus facilement ce type de conversations.