Depuis le début des affrontements à Bangui, le week-end du 23 et 24 mars dernier, les hôpitaux de la capitale de la République centrafricaine ont admis plus de 200 blessés.
Malgré la situation sécuritaire précaire, le Comité international de la Croix-Rouge (CICR) et la Société de la Croix-Rouge centrafricaine tentent de fournir une assistance d'urgence, en s’efforçant notamment d’assurer le fonctionnement des hôpitaux.
« Même si un calme relatif est de retour en ville, explique Georgios Georgantas, chef de la délégation du CICR à Bangui, tout n'est de loin pas rentré dans l’ordre pour la population. Si l’approvisionnement en eau et en électricité se fait désormais de manière plus régulière dans la capitale, les services publics n'ont pas encore entièrement redémarré. Nos équipes ont pu reprendre leur travail, mais le besoin de sécurité pour notre personnel et nos infrastructures est toujours aussi pressant. » (Lire la suite)