Hyundai Equus 2014 : tout est dans le style

Depuis le début de son ascension effrénée, Hyundai s’est emparé de la pole position dans à peu près toutes les sphères automobiles à l’exception d’une seule. Eh oui, ça prend davantage que du talent, des systèmes à la fine pointe de la technologie, une consommation réduite ou des performances extrêmes pour s’attaquer à la catégorie des grandes berlines de luxe. Par contre, l’audace de Hyundai a fini par porter ses fruits puisque dans sa nouvelle mouture, l’Equus arbore un style haut de gamme qui s’impose par ses dimensions hors normes et une silhouette raffinée.  

À défaut d’être bien équipée, ultra spacieuse et dotée d’un puissant moteur V8, la Hyundai Equus 2013 n’offrait pas ce petit quelque chose de somptueux qu’offrent les berlines Rolls Royce et Maybach. Attention, je ne suis pas en train de comparer la voiture du constructeur coréen aux berlines les plus prestigieuses du monde. Néanmoins si l’Equus bénéficiait elle aussi de garniture en bois d’acajou, de cuir provenant d’animaux dont il reste seulement 2 spécimens vivant sur la planète, de quelques-unes des technologies les plus couteuses à produire sur le marché et qu’elle était assemblée à la main pour un produit fini sur mesure, là je dis bien, peut-être, qu’elle pourrait rivaliser avec ces dernières.

Parce qu’elle peut se le permettre!

Même si ça semble insignifiant, Hyundai a décidé d’ajouter une teinte « brun ombré » à la palette de couleur de sa nouvelle Equus. Si vous n’aviez pas remarqué, il s’agit du genre de couleur que seules les plus grandes voitures ont le « droit » de porter. Toutefois, avant même de penser à la peinture, voyons plutôt ce que le constructeur a apporté de nouveau à la carrosserie de l’Equus pour 2014. Cette dernière bénéficie d’une nouvelle calandre plus imposante, ce qui lui donne un certain caractère. Ses lignes latérales ont également un fini plus élégant. Quant à la partie arrière, Hyundai s’en est tenue à quelque chose de simple et chic. Les phares à DEL et les jantes en alliage à multiple branche rehaussent la personnalité de l’Equus 2014.

Une berline chaleureuse, mais étouffante

Avec des sièges aussi confortables et un habitacle plus spacieux que celui d’un autobus scolaire, difficile de critiquer la Hyundai Equus 2014 sur le plan pratique. Toutefois, l’habitacle de cette dernière contient une quantité phénoménale de boutons, dont la moitié ne serviront presque jamais. Sans compter que la planche de bord est massive et imposante, ce qui n’aide en rien à la situation. Une planche de bord plus sobre et épurée avec une majorité de commande intégrée à l’écran tactile du système de navigation aurait été préférable à mon avis.

La Hyundai Equus 2014 propose un écran ACL de 7 pouces de série. Toutefois, dans son ultime version, ce dernier est remplacé par un écran de 12.3 pouces. Le système d’aération passe à trois zones et l’Equus offre un régulateur de vitesse au volant de série, donc jusqu’ici, rien de trop beau pour la catégorie. Néanmoins, le plus intéressant reste le système arrêt/départ dont elle bénéficie pour 2014, une technologie encore peu exploitée dans le milieu des grandes berlines de luxe.

Une mécanique recyclée

Hyundai n’offre rien de bien nouveau en ce qui concerne la motorisation de sa grande berline de luxe pour 2014. L’Equus bénéficie du même V8 de 5.0 litres dont la puissance s’élève à 429 chevaux et 376 livres-pied de couple. Ce dernier est toujours jumelé à une boîte automatique à 8 rapports dotée de la technologie Shifttronic. Hyundai a cependant retravaillé la suspension ajustable en lui ajoutant un mode sport ainsi qu’un mode neige. Toutefois, aucune traction intégrale à l’horizon.

Auteur: Jean-Sébastien Poudrier