Grey's Anatomy // Saison 9. Episode 20. She's Killing Me.
Je me demande bien ce que Grey's Anatomy nous réserve dans le prochain épisode. En effet, le cliffangher est alléchant et permet pour une fois de mettre en avant Bailey. Que va
t-il lui arriver ? Telle est la question que je me pose mais en tout cas, j'aime bien l'idée. Car au fond ce n'est pas mauvais, loin de là que de mettre le personnage dans cette situation. Cela
fait évoluer la série dans une direction que j'aime beaucoup. Ce retournement de situation permet aussi de concentrer la série sur les affaires de l'hôpital. A la fin de l'épisode précédent,
Meredith voulait faire un test afin de savoir si elle était atteint du génome d'Alzheimer. Bien évidemment, le verdict était assez simpliste à comprendre. Cela permet aussi à Meredith de
commencer à penser à son avenir et à la manière dont elle veut que sa vie évolue. Elle va notamment chercher quelqu'un qui puisse la remplacer en tant que mère quand elle pourrait bien ne plus
être capable de le faire toute seule. C'est quelque chose de touchant qui se met en marche.
Mon seul regret vis à vis de cette histoire c'est plutôt qu'ils n'aient pas plus jouer la carte de l'émission que ça. Cet épisode était assez riche. Aussi bien en histoire qu'en révélations. Si
celle sur Meredith permet de ne plus trop se poser de question sur l'état de la jeune femme (bien qu'au fond, ce n'est pas non plus un résultat sans appel, car il peut évoluer), c'est aussi pour
mieux revenir sur sa relation avec Derek qui avait été oublié ces derniers temps. Du point de vue médical, des médecins syriens viennent à l'hôpital afin d'être formés à des techniques qu'ils
pourraient appliquer sur le terrain. C'est aussi l'occasion pour les médecins du Grey Sloane Memorial de pouvoir mettre en avant leurs diverses capacités dans des circonstances
bien plus contraignantes que celles d'un bloc opératoire (une petite lampe de poche en guise de lumière, le strict minimum en termes d'outils, la gestion des crises en cas de non présence
d'anesthésiant, …). Tout est bien conçu pour que l'on voit comment cela pourrait se passer sur le terrain.
Le truc
qui aurait été intelligent à faire pour Grey's Anatomy c'est d'envoyer trois de ses médecins en Syrie ou sur un terrain hostile pour leurs apprendre les choses sur place. Là on
est trop dans une zone de confort qui est celle de l'hôpital. C'est un petit regret. D'autant plus que l'on aurait encore pu jouer sur la peur de l'avion et les souvenirs qui remontent à la
surface. Bref, pendant ce temps, April se décide enfin à dire la vérité à Matthew au sujet de sa virginité. Cette partie de l'épisode était assez sympathique, sans pour autant être suffisamment
forte pour que l'on ressente tout les sentiments qui remplissent de peine Matthew. Ce n'est pas qu'une question d'honnêteté au fond. Et c'est dommage de ne pas aller plus loin là dessus. Par
ailleurs, les internes servent toujours à peu de choses dans cette série et je trouve ça dommage. Mais cet épisode était bon et après quelques épisodes un peu moins rythmés (bien que judicieux
sur le plan émotionnel), voilà que Grey's Anatomy revient sur le devant de la scène plus forte.
Note : 7/10. En bref, un joli épisode avec une fin étonnante mais intéressante.