L’OM retrouve son rythme de croisière

En ouverture de la 31e journée de Ligue 1, l’OM s’est imposé ce vendredi soir face aux Girondins de Bordeaux (1-0). Un succès précieux qui permet aux hommes d’Elie Baup de prendre provisoirement quatre points d’avance sur leur poursuivant l’OL, tout en revenant à quatre longueurs du leader parisien.

Petit à petit, l’OM revient dans la course. En  signant leur 17^e victoire de la saison ce vendredi face aux Bordelais, les Olympiens réalisent-là un joli coup au niveau comptable et semblent retrouver leur rythme de croisière. Sans briller, l’OM a su faire la différence sur le plus petit des écarts, toujours grâce à une réalisation d’André-Pierre Gignac. Dans la lignée de sa prestation livrée à Nice, l’ancien Toulousain a offert les trois points de la victoire en marquant l’unique but de la rencontre, à l’issue d’un raid en solitaire.

Un succès étriqué qui donne une sacrée bouffée d’oxygène au club, lequel compte à présent provisoirement quatre points d’avance sur l’OL. Privé de Mathieu Valbuena, son meilleur joueur depuis le début de la saison, Marseille n’a pas brillé face au bloc défensif du club au scapulaire. Mais la faiblesse offensive girondine, qui a encore montré toute l’étendue de ses limites, a grandement contribué au succès des Olympiens.

Gillot : « Pénalisé par notre manque d’efficacité »

Avec seulement 3 buts inscrits lors de leurs huit dernières rencontres, les hommes de Francis Gillot ont une fois encore rencontré toutes les peines du monde pour faire mal à leurs adversaires. Et ce, malgré l’incroyable travail abattu par Jaroslav Plasil, précieux dans l’entrejeu. «On est vraiment pénalisé par notre manque d’efficacité. Même avec cette faute de défense, on a largement la place pour revenir au score mais quand on marque très peu de buts, il vaut mieux ne pas en encaisser », a regretté le coach de la formation aquitaine.

Si l’OM n’a pas dit son dernier mot en haut de classement, Bordeaux, de son côté, semble s’écarter dangereusement des places européennes. A sept journées de la fin, ça ne pardonne pas.