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Critiques Séries : Doctor Who. Saison 7. Episode 7. The Rings of Akhaten.

Publié le 07 avril 2013 par Delromainzika @cabreakingnews

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Doctor Who // Saison 7. Episode 7. The Rings of Akhaten.


Neil Cross, créateur de Luther, a donc écrit le meilleur épisode de Doctor Who à mes yeux depuis pas mal de temps. Pourquoi ? Tout simplement car le tout était magique et m'a ému aux larmes pendant presque de la moitié de l'épisode. J'ai peut être les larmes facile, mais je pense que je sais quand même distinguer quand un épisode m'émeut vraiment ou quand ce n'est qu'une petite larmichette déposée le temps d'une belle scènette. Dans cet épisode le tout fait rêver, voyager et envoie alors le spectateur dans une toute autre dimension. Le moment le plus marquant de cet épisode est une scène particulièrement qui restera à jamais dans l'histoire de la série pour moi : le monologue du Docteur. Matt Smith délivre ici sa plus belle prestation dans la peau de ce personnage et cela m'a tellement ému que je garde cette belle prestation comme l'une des plus belles que j'ai pu voir depuis longtemps. Dans le genre monologue, je dois avouer que je n'avais pas vu aussi bien depuis tellement longtemps que je ne parviens même pas à m'en souvenir.
Le monologue vient de la plume de Neil Cross et je pense que pour cet épisode il mérite amplement une récompense. C'était tellement envoutant que je n'ai pu m'empêcher de revoir cette scène une fois l'épisode achevé. C'est aussi pour ce genre de moments mythiques que j'aime une série. Et Doctor Who, pour la première fois cette année m'a rempli d'un sentiment d'adulation. Je sais que j'aime bien cette saison 7 mais parfois je me dis que les petits mystères de Moffat la saison dernière n'étaient pas mauvais non plus. "The Rings of Akhaten" m'a aussi plu pour le duo formé par Matt Smith et Jenna Louise Coleman. Je ne m'attendais pas vraiment à ce que l'alchimie entre les deux acteurs soient aussi palpable aussi tôt. Disons qu'il faut généralement un petit temps d'adaptation mais Doctor Who sait tellement bien s'y prendre. Clara et le Docteur sont donc en symbiose. Durant cet épisode j'étais un peu comme Clara quand il découvre ce monde, quelque chose qu'elle ne connait pas et qui la fascine déjà.

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Clara c'est un peu l'innocence d'un enfant qui découvre le monde. C'est en tout cas comme cela que je vois le personnage. Une sorte de métaphore guillerette qui n'en finie pas de toucher les téléspectateurs. Et l'acteur est tellement charmante sous les traits de ce personnage. La révélation faite sur elle dans l'épisode était aussi un joli moment. Cela permet d'un côté de faire avancer la saison mais aussi de jouer sur les émotions avec beaucoup de sincérité. On sent que Neil Cross sort ici ses tripes, et même son amour pour Doctor Who. Je ne savais pas que le scénariste allait écrire un épisode de Doctor Who et lui qui est tant habitué par la violence dans Luther ou encore MI-5 m'a ébloui. J'ai d'ailleurs vu récemment un film qu'il a écrit, Mama, avec Jessica Chastain, qui intégrait une très jolie partie émotionnelle. Je suis donc ravi de voir que tout cela rutile aussi bien avec l'ensemble au sein de Doctor Who. Car les dialogues sont magnifiques.
Et pourtant, l'histoire est assez simpliste. Il n'est pas aller chercher cela bien loin. Mais parfois, les meilleures choses dans la vie, sous les plus simples (j'aime bien citer cette phrase qui vient pourtant d'une mauvaise publicité pour du fromage). Ensuite j'ai adoré cet épisode pour les décors. Farren Blackburn (qui avait déjà mis en scène "The Doctor, The Widow and the Wardrobe", l'épisode de Noël de 2011 ou encore des épisodes de la magnifique The Fades) nous montrait encore une fois qu'il savait très bien réaliser les choses pour transmettre tout un tas d'émotions. J'en ai pris plein la figure. C'était tellement beau. On n'est pas vraiment habitué à voir des choses de cette beau et je commence à croire que Steven Moffat avait raison quand il nous disait qu'il voulait une saison à grand spectacle. Avec un épisode, une histoire, une grande histoire.
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Sa définition de la saison 7 prend tout son sens (et même pour la première fois je dirais) avec cet épisode. De plus, je ne me suis pas ennuyé une seule seconde. Contrairement à l'épisode précédent qui, même s'il jouait à merveille avec notre technophobie, ce n'était pas le meilleur épisode que la série ait pu nous offrir (mon engouement aussi important d'ailleurs était surement dû au fait que la série me manquait terriblement). Enfin, autre chose importante dans cet épisode c'est la musique. Outre les titres d'opéra spécialement écrits pour l'occasion ("Wake up" notamment), je retiens aussi la bande originale de la série qui s'associait à merveille à l'épisode. J'ai eu l'impression de voir quelque chose de tellement magique. Finalement, voilà un très bel épisode de Doctor Who. J'en sous encore tout en larmes. M'en veuillez pas, je vous dis à la semaine prochaine.
"Take it all baby. You have it all".
Note : 10/10. En bref, magique, magnifique, brillant. Entre la prestation des acteurs, les dialogues, les décors et la bande originale, une association parfaite.


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