La belle vie selon Pat Riley

Il est fort probable qu'on ne revoit jamais Pat Riley sur un banc de touche NBA. Les années coaching sont maintenant derrière le grand patron du Miami Heat, et le moins qu'on puisse dire, c'est qu'il apprécie sa nouvelle vie, une vie faite de calme, où il peut tranquillement profiter du spectacle offert par l'équipe qu'il a construite, sans se soucier de savoir comment aborder les prochaines échéances. Sa part du boulot à lui est déjà terminée depuis longtemps.

"Maintenant, je peux me lever à 11h du matin, me promener dans les bureaux avec Andy (Elisburg, GM) et Nick (Arison, propriétaire) pour parler de tout et de rien. Nous avons juste à regarder cette équipe gagner des matchs" apprécie le coach aux huit bagues de champion (une en tant que joueur, une en tant qu'assistant, cinq en tant que head coach puis une tant que dirigeant) dans le Sun-Sentinel.

"C'était mon rêve ultime, vraiment. Je n'ai pas coaché depuis cinq ans et je savais qu'après cette année à 15 victoires en 2008, l'heure était venue pour moi de dire stop. Mais je n'avais jamais réalisé que j'allais avoir l'opportunité d'observer et apprécier de voir les joueurs à l'entraînement, à l'échauffement, en match, les voir célébrer, les voir s'amuser. C'est un vrai don du ciel, à ce moment de ma carrière."

Pour lui maintenant, il n'y a qu'un seul vrai objectif : faire durer cette équipe bâtie en 2010, sur une décennie, en suivant la carrière de ses trois joyaux LeBron James, Dwyane Wade et Chris Bosh, qui sont encore dans la fleur de l'âge.

"Je veux continuer d'ajouter des pièces pour les compléter et j'espère qu'on pourra être compétitif sur 10 ans, comme ont pu l'être des équipes comme les Celtics de 1960, les Lakers des années 80, les Bulls puis les Spurs de nos jours. Ces gars sont restés ensembles pendant huit, neuf, dix ans. Mais il ne faut jamais rien prendre pour acquis. C'est vraiment une période géniale."

Charge au Heat maintenant de réaliser le rêve de son boss en arrachant plusieurs bagues dans les années à venir. Mais ce n'est plus le problème de Pat Riley désormais...