Electronic Arts était déjà méprisé par tous les joueurs qui ont rencontré toutes les peines du monde à jouer à Sim City, pour cause de serveurs sous-dimensionnés et d’un tropisme hystérique pour la connexion continue au web. Le CEO, John Riccitiello, a ainsi pris la porte le 19 mars dernier pour des résultats trimestriels jugés décevants.
Mais l’éditeur n’a pas fini de creuser le fond du baril. Pour la deuxième année consécutive, Electronic Arts a été salué par le Consumerist comme la «pire société en Amérique» ! Un bel accomplissement pour cette société qui traite ses clients comme des « tirelires humaines », écrit le site de protection des consommateurs. EA a livré « tellement de jeux incomplets et/ou buggués avec l’intention de forcer les clients à payer des extras pour ce qu’ils auraient dû obtenir dès le départ », poursuit l’article.
Sim City n’est que « le dernier jeu dans la longue histoire d’EA, conçu pour embêter la clientèle avec un mauvais support ». L’éditeur est ainsi rhabillé pour l’hiver, en attendant le prochain vote annuel : tel que c’est parti, il y a de fortes chances pour que l’entreprise récolte un troisième hochet.