
© fabioberti.it - Fotolia.com
« La compétitivité, nous l’avons faite avec le pacte de compétitivité ».
Allégeant les charges des entreprises de 20 milliards en 2015, François Hollande s’imagine que les entreprises françaises seront alors à égalité de charges avec les allemandes.
Or les prélèvements obligatoires sur les entreprises sont en France de plus de 7% du PIB, soit 140 milliards, supérieures à celles supportées par les entreprises allemandes.
Comment croire qu’on a résolu un problème quand on en a traité moins d’1/7 ?
François Hollande reconnaît d’ailleurs qu’il ne suffirait pas d’être à égalité avec notre principal concurrent, mais qu’il faut « être plus compétitif que les autres ».
La solution serait évidemment de baisser les dépenses publiques, en particulier la rémunération des fonctionnaires, supérieure de 6 % du PIB, soit 120 milliards par an, à celle de l’Allemagne.
Ce serait possible en trois à quatre ans, en gelant les embauches, salaires et retraites des fonctionnaires, comme l’ont fait plusieurs pays européens.
Mais cela déplairait à la base électorale des socialistes. Il y faudrait un courage dont « Flanby » n’a pas fait preuve jusqu’à présent.
C’est pourquoi il n’a pas répondu à la question : « Avez-vous le tempérament pour tenir la barre d’une main ferme ? »
Alain Mathieu, Président d’honneur de Contribuables Associés
Articles similaires :