« Enfance clandestine » au cinéma : un regard sur la dictature en Argentine de 1976 à 1983

Par Repostit @S2PMag

Argentine, 1979. Juan, 12 ans, et sa famille reviennent à Buenos Aires sous une fausse identité après des années d’exil.

La Critique

Un film de  Benjamin Avila

Avec   Ernesto Alterio, Natalia Oreiro, César Troncoso

Distributeur :   Praesens

Durée :   1h 50

Age légal :  14  ans

Age suggéré :   14  ans

Date de sortie : 10 avril 2013

Les parents de Juan et son oncle Beto sont membres de l’organisation Montoneros, en lutte contre la junte militaire au pouvoir qui les traque sans relâche. Pour tous ses amis à l’école et pour Maria dont il est amoureux, Juan se prénomme Ernesto. Il ne doit pas l’oublier, le moindre écart peut être fatal à toute sa famille qui milite clandestinement.

Pour son premier long-métrage de fiction, Benjamin Avila revisite la dictature en Argentine entre 1976 et 1983 et nous livre une histoire de militantisme, de clandestinité et d’amour en prenant un regard à hauteur d’enfant. Gros succès en Argentine, le film a raflé tous les prix nationaux de l’année. L’interprétation est impeccable et la mise en scène très bien maîtrisée avec notamment les scènes de violence filmées sous forme graphique. Un film à la fois simple, fort et touchant !

Alexia Cerutti

Le Film:  

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