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Barça-PSG : Ibra patatra

Publié le 10 avril 2013 par Levestiaire @levestiaire_net

Un but, deux passes : jamais Ibra n’avait été aussi proche de sauver une de ses équipes. A 32 ans peut-être.

Barça-PSG : Ibra patatra

Le plateau de Denisot ne sera donc pas pour cette année. On y trouvera toujours les mêmes : Bruno Solo qui prend tout ceux qui lui adresse la parole pour le dernier des connards, Garcia persuadé d’être le plus grand, Anconina qui rappelle vaguement quelqu’un à tout le monde. Et il y aura Melki, le seul qui joue vraiment. Ils sont tous là parce que ça marche, et tant pis s’ils sont mauvais.

Ils le sont, et Paris ne l’a pas été. Paris a réussi ce que personne n’avait réussi depuis dix ans : dominer au Camp Nou, obliger le Barça à reculer et à se faire dessus et se créer plus d’occasions de 2-0 que de 1-5. Toutes les relances lobées de Verrati sautaient le pressing du Barça qui s’était débarrassé de Motta justement pour éviter ce genre de choses. Le Ronnie de l’histoire, comme on dit. Villa et Alves rendaient tous tellement de ballons qu’à côté de Messi sur le banc, Xavi repensait à Kluivert. Paris devait juste surveiller un peu Iniesta, qui faisait des enfants à Jallet. Et Fabregas ? Non, pas Fabregas.

Les Cata lents

Sans s’en apercevoir, le 0-0 à la mi-temps était déjà une immense déception. Et d’un coup en début de deuxième mi-temps, Pastore s’est soudainement mis à valoir 42 millions d’euros, sur une passe à 9 millions nets mensuels d’Ibra. Les impensables se produisaient, et menaçaient de se reproduire deux ou trois fois, même si Larios n’est plus là. Paris était en demi-finale, Lucas Moura allait tranquillement prendre le premier de ses sept Ballons d’or. Gameiro et Beckham ne pensaient pas rentrer, puisque Ancelotti n’avait pas prévu d’aider son équipe à arrêter d’être meilleure que le Barça et de se créer des occasions. Mais on ne fait pas toujours ce qu’on veut, sinon le PSG aurait tranquillement battu les vieillards du Barça qui ne peuvent plus courir, faire un pressing pour empêcher un joueur adverse de se retourner et relancer. Mais comment reprocher à Lavezzi de ne pas en avoir mise une au fond ? Il a tellement couru et en plus, il a vu Messi.

A la fin, Solo regrette toujours d’avoir joué au plus malin et Elbaz d’avoir joué en Solo. Mais eux ils font toujours une suite.

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