Magazine Côté Femmes

De l’intérêt de l’apéro du jeudi soir

Publié le 12 avril 2013 par Elosya @elosyaviavia

De l’intérêt de l’apéro du jeudi soir

Hier soir, j’avais rendez-vous.

J’étais bien excitée d’ailleurs par cette rencontre. Tellement que j’ai fait la fofolle toute la journée au bureau, que j’étais bien dissipée et que j’ai bien embêtée mes collègues, traumatisée ma stagiaire et celle de mes collègues. Ils étaient tous ravis ah ah ah.

Ouais en même temps, j’ai pas trop besoin d’excuses pour mettre le barnum au bureau. Bref et du coup, j’ai trépigné jusqu’à 19h. Puis je me suis mise en route vers Châtelet.

Je me suis étonnée moi-même, j’étais pile à l’heure. En vue des escaliers se trouvant au début de la rue Montorgueil, je l’ai vue. Ma cop’s Paupau.

Chui arrivée, on se fait la bise pour se dire bonjour, puis on y tient plus, fuck la bonne tenue, on se prend dans les bras et on se le dit que ça fait trop plaisir de se revoir. Puis on marche jusqu’à un bar tranquille où l’on s’est posé.

Ça faisait un bon moment que l’on s’était pas vus avec l’amie Pauline. On n’avait même pas réellement perdu contact, c’est juste que de rendez-vous prévus, manqués, de planning que l’on arrivait pas à mettre au diapason, les semaines, les mois, les années se son égrenées sans crier gare et sans que l’on arrive à se capter.

Mais hier, ce n’était pas important. On a papoté boulot, vie perso, les chéris, les projets. On a aussi parlé sujets de société, de nos positionnements respectifs dans nos vies de tous les jours. Parlant vite, j’essayais de lui raconter le pourquoi du comment sans trop rentrer dans les détails assommants. Écoutant attentivement aussi ce qu’elle était devenue et ce qu’elle avait fait en l’espace de quelques années. Après quelques minutes, j’ai une nouvelle fois compris le sens de « se revoir comme si on s’était vus la veille ».

Puis il a fallu rentrer, quitter le bar, prendre la même direction, se séparer, se dire 1 fois, 2 fois, 3 fois au revoir, grignoter un peu de temps parce que dans le fond on a du mal à se dire que c’est déjà fini et qu’il faudra attendre une prochaine fois pour pouvoir partager à nouveau. J’attrape le métro, je repense à la soirée, je me sens bien, je suis contente.

Je rentre chez moi, sur le chemin je continue à me sentir bien guillerette. Ah ah, c’est le vin blanc qui te monte à la tête ma petite, me dis-je. Moui peut-être bien. Le vin blanc et puis le plaisir du moment passé. Et puis me revient ce jour de notre première rencontre, une salle, de jeunes étudiants en socio dont nous faisons parti, le brief de ce qui sera le meilleur job d’été de toute ma vie estudiantine. Plus tard, on se présente, on se connaît déjà via une copine qui a parlé de l’une à l’autre et respectivement. On rigole. Un contact se fait, vite, spontané, surprenant. Dans un 1er temps, je me dis que c’est normal, c’est le début de cette expérience pro et passé le moment d’excitation de commencer ensemble une nouvelle mission, ça va se tasser. Pourtant, j’avais très vite pensé autre chose, j’ai fini par me dire :

Purée, elle est vraiment trop chouette cette fille, je suis sûre que l’on va se revoir.

Je le pense encore. Je ne m’étais pas trompée

:-)
.


Retour à La Une de Logo Paperblog

A propos de l’auteur


Elosya 1882 partages Voir son profil
Voir son blog

Magazines