Quatrième et dernière journée à Luang Prabang (vous savez la ville d'où on voulait s'enfuir dès le premier soir!!).
Nadia s'arrête chez son marchand d'ananas habituel, Alexandre et Tilo chez la gentille dame au sourire qui fait un si fort café Lao comme ils les aiment (Alexandre le prend noir et Tilo, lait et sucre) Le stand de soupe étant fermé (c'est Samedi) on se contente de sandwichs. Nous décidons de l'itinéraire des prochains jours et partons ensuite chacun de notre côté. Rendez-vous à 16h à l'Utopia (évidemment!)
On part à la conquête du mont Phu Si, la colline autour de laquelle est construite Luang Prabang. Plusieurs temples sont construits sur ses hauteurs et des bouddhas sont dispersés ça et là aux abords des escaliers qui montent et qui descendent. Si la montée peut s'avérer ardue dans la chaleur de plus en plus intense, la vue splendide qu'on a sur la ville une fois au sommet en vaut définitivement la peine!
Une fois revenus en bas un petit garçon en quête d'un partenaire d'un jeu se précipite sur Alexandre, un ballon dans les mains, les yeux remplis d'espoir...c'est une partie de soccer acharnée qui se déroule dans cette ruelle! Laos-5, Canada-0!!
Nadia remarque que plein de femmes Laos se font faire des manucures/pédicures en pleine rue et décide, regardant ses pieds, que ça ne lui ferait pas de tort. Un 5,00$ bien investi pour un traitement complet, tous les instruments préalablement désinfectés avec de la lime fraîche et de l'eau chaude: rudimentaire mais professionnel!
On flâne encore parmis les innombrables Vats dispersés partout dans la cité admirant une dernière fois cette architecture mélangée, vieille et moderne à la fois.
On prend une glace au café français 'Le Banneton'. On se paie le luxe d'un 'foot massage' d'une heure (18,00$ pour deux) au merveilleux spa l'Hibiscus avant un dernier apéro à l'Utopia et une assiette bien garnie au Night Market.
Bref, on dit aurevoir comme il se doit à Luang Prabang. Un endroit unique. Différent de tout ce que nous avons vu et imaginions du Laos. Là où le temps semble vouloir s'être arrêté mais où les touristes et l'occident forcent un peu la précipitation des choses. Une ville toute en contraste. À découvrir, vraiment.