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VIRUS AVIAIRE H7N9: 40 cas, 11 décès, un taux de mortalité de 27% – ECDC

Publié le 13 avril 2013 par Santelog @santelog

VIRUS AVIAIRE H7N9: 40 cas, 11 décès, un taux de mortalité de 27% – ECDCAu 12 Avril, le nouveau virus aviaire A/H7N9, apparu pour la première fois sur l’Homme en février, aura fait 40 cas d’infection humaine dans 4 provinces de Chine. Avec 11 décès, le taux de mortalité est de 27%. 27 cas restent sévères et si l’âge moyen des personnes touchées est de 65 ans, un enfant de 4 ans fait partie des nouvelles victimes du virus. Le risque de propagation de la maladie en Europe est toujours considéré comme faible, bien que des cas individuels en provenance de Chine ne puissent pas être exclus.

Aucun lien épidémiologique entre les cas n’a été identifié, ni donc aucun cas de transmission interhumaine. Les autorités sanitaires chinoises suivent aujourd’hui, en collaboration avec l‘Organisation mondiale de la santé (OMS) plus de 700 contacts étroits des cas confirmés.

Sources, réservoirs et mode de transmission restent à déterminer. Mais, H7N9 a, au départ, été détecté dans des prélèvements de volaille de marchés à Shanghai et dans les 3 autres régions touchées par le virus. L’analyse génétique du virus révèle un nouveau virus de la grippe aviaire réassorti avec des gènes des deux souches aviaires A (H7N9) et A (H9N2). S’il n’existe pas de vaccin pour ce sous-type du virus de la grippe, d’après les dernières analyses, le virus est sensible aux anti-grippaux inhibiteurs de la neuraminidase (oseltamivir et zanamivir).

En savoir plus sur A/H7N9 : Le réservoir naturel de tous les virus grippaux A sont des oiseaux. Les virus influenza A peuvent infecter les humains, les oiseaux, les mammifères et d’autres animaux. Ils sont divisés en 2 sous-types, basés sur des protéines virales de surface, soit l’hémagglutinine (HA) et la neuraminidase (NA). Il y a actuellement 16 sous-types HA connus (H1-16) et 9 sous-types connus NA (N1-9) avec de nombreuses combinaisons possibles de protéines HA et NA.

La grippe AH7 peut donc avoir 9 sous-groupes (H7N1 à H7N9). La plupart des virus H7 déjà identifiés dans le monde étaient présents chez des oiseaux sauvages et la volaille. La présence de H7 chez l’Homme est rare, mais déjà documentée chez les personnes qui ont eu un contact direct avec des oiseaux infectés, en particulier lors d’épidémies à virus H7 chez les volailles.

Ainsi, de 1996 à 2009, des cas d’infection humaine par H7 ont été signalés aux Pays-Bas, en Italie, au Canada, aux Etats-Unis et en l’Angleterre. Les agents isolés étaient alors : H7N2, H7N3, H7N7, et n’ont entraîné que de légères infections respiratoires des voies supérieures.

Enfin, H7N9 n’avait jamais été isolé chez l’Homme, uniquement chez des oiseaux, avec des cas signalés aux Pays-Bas, au Japon et aux USA.

Le risque de propagation de la maladie en Europe est toujours considéré comme faible, bien que des cas individuels en provenance de Chine ne puissent pas être exclus.

 

Source ECDC Epidemiological update of 13 April

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