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Believe [Pilot Script]

Publié le 15 avril 2013 par Lulla

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BELIEVE

 Drama // 42 minutes

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Créé par Alfonso Cuarón (Harry Potter et le Prisonnier d'Azkaban) et Mark Friedman (The Forgotten). Produit par J.J. Abrams et Bryan Burk. Pour Warner Bros. Television, Bad Robots & NBC. 65 pages.

Bo, à 10 ans, est dotée de pouvoirs mystérieux, mais le découvre à peine. Orpheline, elle assiste au meurtre de ses nouveaux parents adoptifs. La femme qui les a assassinés avait pour mission de récupérer la jeune fille. Traquée, elle doit désormais se cacher. Elle est protégée par un homme qui vient de s'évader de prison, aidé et recruté par une organisation secrète. Ensemble, ils parcourent les Etats-Unis...

Avec Johnny Sequoyah, Jack McLaughlin (Crash, Savages, Sécurité Rapprochée), Kyle MacLachlan (Twin Peaks, Desperate Housewives), Delroy Lindo (The Chicago Code, Kidnapped), Jamie Chung (Once Upon A Time, Sucker Punch), Arian Moayed, Sienna Guillory (Resident Evil)...

   "One Two Three Four / Tell Me That You Love Me More (...)" C'est sur ces paroles de la sympathique mélodie de Feist, chantonnées par la jeune héroïne de la série au fond d'une voiture qui est sur le point de se renverser, que débute ce pilote (et ça nous change du Ace Of Base de Bloodlines...). Il se termine aussi dessus, mais avec la version originale. C'est une entrée en matière douce, délicate, à l'inverse de tout ce qui suit puisque si l'on devait faire entrer Believe dans une seule case, ce serait celle de l'action. Ne vous attendez pas à du Fringe. Du moins pas tout de suite...

    Dans un premier temps, je n'avais accordé que deux étoiles au script, puis je suis revenu dessus en prenant  un peu de recul, estimant que ce n'est pas parce que je n'ai pas trouvé dans ces quelques pages ce que j'attendais a priori que ce que j'ai lu n'était que de qualité moyenne. Pour moi, ce qui manque à ce premier épisode, c'est une envergure. L'histoire qui nous est racontée ici est celle d'une course-poursuite haletante, vraiment très prenante, dont l'issue est prévisible. De temps en temps, une petite pierre nous ait jetée pour nous faire comprendre qu'il y aura bien des choses à dire sur tel ou tel personnage, et telle ou telle de ses actions, plus tard. Mais là tout de suite, on se contente de nous les présenter brièvement. Il faut d'abord mettre en place l'alliance entre cet homme qui vient de s'évader de prison et cette jeune fille. Ca prend tout l'épisode, mais c'est logique. L'alchimie entre les deux acteurs sera cruciale dans la réussite du pilote et encore plus de la série tout entière. Le scénariste prend soin de les rendre attachants individuellement. Je vois Bo comme une sorte de mini Olivia Dunham. A l'époque où elle subissait des expériences à base de cortexiphan. Le script ne le dit pas, mais je suppose qu'elle n'est pas la seule enfant sur tout le territoire américain à posséder de tels pouvoirs. Leur étendue est d'ailleurs floue : on sait, pour l'heure, qu'elle peut lire l'avenir (ce qui engendre quelques scènes un peu agaçantes qui semblent mener nulle part), jouer avec le feu et ralier les animaux à sa cause grâce à un cri strident (on devrait se régaler niveau effets spéciaux lorsqu'une batterie de pigeons s'abattent sur l'ennemie). Quant au monsieur, à l'image d'un Peter Bishop lorsqu'il a été recruté dans la Fringe Division, on sait peu de choses sur lui, juste ce qu'il faut pour éveiller notre curiosité. Il a une part d'ombre qui intrigue. En ce qui concerne le camp ennemi, leurs intentions nous sont totalement cachées, ce qui n'a rien d'étonnant à ce stade, donc on doit, en gros, compter sur Kyle McLachlan pour faire durer le suspense aussi longtemps que possible. Ses quelques séquences au téléphone n'ont rien de bien excitant, mais on découvre quand même que la société qu'il dirige -même si quelqu'un d'autre doit être au-dessus de lui- possède des outils technologiques très avancés qui font passer l'autre camp pour des amateurs. Bref, je ne peux pas dire grand chose de plus car, encore une fois, c'est de l'action, de l'action et encore de l'action pendant 65 pages.

   Believe se fond sans aucun mal dans le style des productions habituelles de J.J. Abrams, si ce n'est qu'elle semble un peu moins intelligente et réfléchie qu'un Lost ou un Fringe. Elle se garde tellement de cartouches pour la suite qu'elle oublie, par moment, de se présenter comme autre chose qu'une série d'action, divertissante. Elle manque de mystère, d'une aura. Il y a quand même une matière suffisante pour en faire un excellent show


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