L'ARTICLE
Les chercheurs qui utilisent l'Observatoire stratosphérique pour l'astronomie infrarouge aéroportée (SOFIA) ont encore capturé des images dans l'infrarouge moyen les plus détaillées d'une condensation d'étoiles massives dans un cocon dense de poussière et de gaz.
L'étoile est G35.20-0.74, communément appelé G35. Il est l'une des proto-étoiles la plus massive connue et se trouve relativement près de la Terre à une distance de 8000 années-lumière.
Jusqu'à présent, les scientifiques s'attendaient à ce que le processus de formation des étoiles massives serait compliqué par les turbulences, des environnements chaotiques dans les centres d'amas d'étoiles, où ils se forment de nouvelles. Mais les observations de G35 suggèrent que cette étoile géante, plus de 20 fois la masse de notre soleil, se forme par le même processus que les étoiles de même masse que le soleil par une simple chute symétrique des nuages interstellaires.
«Le but de notre étude a été de déterminer comment les étoiles massives forment réellement", a déclaré Zhang Yichen de l'Université de Floride. Zhang est l'auteur principal d'un article sur la découverte publié le 10 Avril dans l'Astrophysical Journal. «Nous pensions que la structure du G35 protostar serait assez compliqué mais nous avons trouvé un processus simple, comme les cocons de proto-étoiles de masse solaire."
Mais la lumière infrarouge provenant de G35 est si forte qu'elle empêche les télescopes spatiaux infrarouges de faire des images détaillées. En outre, la proto-étoile est intégrée si profondément dans son nuage natal qu'elle ne peut pas être détecté par les télescopes optiques d'observation de la terre à des longueurs d'onde visibles.
SOFIA (FORCAST) a permis aux astronomes de voir où il se cache G35 - à l'intérieur d'un sombre et dense nuage de poussière interstellaire - par collecte de la lumière infrarouge s’échappant du nuage.
Les images du modèle montrent assez bien des versions simplifiées de ce qui est révélé en particulier dans les images Sofia: une protoétoile lumineuse chauffe un nuage interstellaire dense de l'intérieur tout en expulsant simultanément des jets coniques de gaz vers le haut et le bas de la masse. Le cône de sortie supérieure apparaît plus clair, car il est dirigé vers nous et il ya moins bien de matériel obscur le long de la ligne de mire.
Pour les liens vers BRPC et l'Institut allemand SOFIA, visitez le site de la NASA SOFIA et cliquez sur "SOFIA Science Center."
COMMENTAIRES
Nous ne cessons ici de montrer les insuffisances de preuves apportées par le modèle standard de l’astrogenèse par effondrement gravitationnel. Toutes les étoiles naissantes sont entourées d’un épais nuage de poussières interstellaire chauffées justement par l’étoile déjà née. Pour l’immense majorité, sinon tous les astrophysiciens, ce nuage est la matière même suscitant l’effondrement et la densification ayant permis le démarrage des réactions de fusion.
Or, ce qui est observé, c’est surtout et uniquement une abondante EXPULSION de matière par les deux pôles ainsi il est dit : « une protoétoile lumineuse chauffe un nuage interstellaire dense de l'intérieur tout en expulsant simultanément des jets coniques de gaz vers le haut et le bas de la masse. »
Ainsi, nous n’avons pas la moindre preuve que cette protoétoile s’est formée par un effondrement initial d’un nuage préexistant. Ce que nous observons, c’est une expulsion de matière qui nous autorise à affirmer plutôt que le cocon qui entoure l’étoile est le RESULTAT de cette éjection. En aucune façon ce nuage environnant la protoétoile ne peut être considéré comme ayant préexisté à l’étoile.
Comme on le constate, un MODELE théorique est sous-jacent et guide l’analyse des faits observés qui lui sont manifestement contradictoires.
Nous suggérons tout au contraire que l’étoile naissante produit elle-même la totalité de son matériel et qu’il ne saurait y avoir de nuage préexistant pour justifier le modèle de l’effondrement gravitationnel.
Pour un développement complet de cette nouvelle astrogenèse voir :
http://lesnouveauxprincipes.fr/cosmophysique/2-la-naissance-des-etoiles