Il s’en est fallu de peu pour qu’Android ne soit seulement réservé aux appareils photos ! C’est à l’occasion du Japan New Economy Summit, qu’Andy Rubin a révélé qu’il avait d’abord imaginé Android comme un système d’exploitation pour appareils photo. Android avait pour mission d’améliorer la connexion entre APN et PC avec ou sans fil et de synchroniser les clichés sur un nuage baptisé Android Datacenter.
L’ambition a rapidement grandi, et l’équipe s’est intéressée au marché du mobile, avec le succès que l’on sait : « La même plateforme, le même système d’exploitation que ceux que nous avons conçu pour les appareils photo est devenu Android pour téléphones », explique Rubin, qui voulait alors concurrencer Windows Mobile et Symbian : « nous voulions qu’Android soit utilisé par autant de téléphones que possible. Donc au lieu de le facturer 99 $, ou 59 $, ou 69 $, nous l’offrions gratuitement ».
À l’époque, l’équipe d’Android souhaitait espérait conquérir 9 % du marché de la photographie, en choisissant de s’intéresser aux mobiles, l’OS représente maintenant plus de 30 % des téléphones vendus et 70 % des smartphones. Eric Schmidt a donné hier les derniers chiffres d’activation : 1,5 million d’appareils par jour chez 320 opérateurs et 160 pays, avec l’ambition d’un milliard de terminaux activés d’ici la fin de l’année.
La suite de l’histoire est connue : alors que Rubin espérait conquérir 9 % du marché de la photographie, il a développé un système qui équipe plus de 30 % des téléphones vendus (et 70 % des smartphones).