M. Copé, président autoproclamé de l’UMP, s'en est encore pris, avec le sens de la mesure qui le caractérise au président de la République et au Premier ministre.
Faut-il lui rappeler que le président de République et le Premier ministre qui ont décidé d'aligner la fiscalité du capital sur celle du travail, qui ont décidé de faire contribuer plus ceux qui ont le plus, qui ont décidé des mesures immédiates et fortes pour lutter contre la finance folle, l'évasion fiscale et les paradis fiscaux, qui montrent leur détermination à faire progresser l'égalité des droits, s’attaquent avec courage aux puissants et aux conservatismes que la droite favorisait au détriment des plus faibles.
Le président de la République qui a engagé contre les conservateurs européens le combat pour la réorientation de l'Europe vers la croissance contre le "tout austérité", qui a engagé promptement et avec succès nos forces au Mali contre les terroristes, a montré qu'il savait être fort face aux forts et aux puissants et pour protéger les plus faibles, quand dans le passė la droite ne cessait de faire l'inverse. Voilà notre conception de la force.
Mais nous savons que pour M.Copé, la "force" c'est sa complaisance avec les confusions d'intérêts et l'opacité, c'est s'opposer comme en 2010 aux sanctions contre les élus en cas de fausse déclaration de patrimoine, c'est la violence du verbe et des méthodes qu'il emploie avec cynisme contre les socialistes, mais aussi contre son rival dans sa bataille interne, quand il n'a pas hésité à faire un putsch pour prendre le pouvoir, c'est encourager la délégitimation du Parlement et la radicalisation extrême qui abîme la démocratie. C'est la force des faibles.
David Assouline, porte-parole du Parti socialiste