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CANCER: Quand un Kiss tourne mal – Endocrinology

Publié le 18 avril 2013 par Santelog @santelog

CANCER: Quand un Kiss tourne mal – EndocrinologyIl s’agit du gène Kiss1, un gène suppresseur de métastases qui aide à prévenir la propagation des cancers, notamment le mélanome et les cancers du pancréas et de l’ovaire. Ces chercheurs de la Western University font la lumière sur ses protéines, les kisspeptides qui inhibent normalement les métastases. Leurs conclusions sont publiées dans la revue Endocrinology.

Une nouvelle cible pour lutter contre les cancers agressifs : Le Pr Moshmi Bhattacharya, professeur agrégé aux départements de physiologie, de pharmacologie et d’oncologie de la Western montre ici que les kisspeptides produits de Kiss 1, effectivement faire certains cancers du sein pire, avec un grade supérieur de la tumeur et le potentiel métastatique. Sa surprise a d’abord été de constater des niveaux élevés de kisspeptides dans les cancers du sein agressifs puis de comprendre que ces peptides pouvaient transformer des cellules cancéreuses non-invasives en cellules invasives et donc jouer un rôle important dans la métastase du cancer du sein. L’un de ses étudiants, Donna Cvetkovic, est parvenu à dentifier ce qui déclenchait cette action néfaste inhabituelle. Alors que les cancers du sein peuvent être soit récepteurs d’œstrogènes positifs soit récepteurs d’œstrogènes négatifs, dans ce dernier cas, les cellules kisspeptines deviennent plus nombreuses et envahissantes et vont favoriser la propagation des cellules cancéreuses. L’œstrogène agirait donc comme un frein mais en cas d’absence de récepteurs des œstrogènes, les kisspeptines se comporteraient de façon atypique.

Non seulement un test permettant de voir si le récepteur kisspeptine est présent pourrait être un outil de pronostic de l’agressivité du cancer et du risque de métastase mais ces fameux kisspeptides pourraient aussi, dans le cas de cancers du sein récepteurs d’œstrogènes négatifs, une bonne cible thérapeutique pour freiner la propagation du cancer.

Source: Endocrinology doi: 10.1210/en.2012-2164 March 24, 2013 KISS1R Induces Invasiveness of Estrogen Receptor-Negative Human Mammary Epithelial and Breast Cancer Cells


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