Nous y voilà, c’était cousu de fil blanc.
Une demi-surprise donc. Selon le Financial Times, Merkel pourrait quitter la chancellerie de l’Allemagne à mi-mandat après sa réélection en septembre pour présider l’Union européenne à partir de 20154 Tous aux abris. L’Allemagne parviendra sans les armes à s’imposer en Europe, toute référence historique mise à part.
On imagine d’ores et déjà la politique sociale et humaniste dans le strict intérêt des peuples qui sera menée. Des min-jobs comme s’il en pleuvait et une protection sociale au ras des pâquerettes.
Juste une rumeur lancée par un proche. Mais autant s’y préparer. En attendant, formons nos bataillons.
Article de Grégory Raymond dans le Huffington Post
Et si Angela Merkel jetait l’éponge? Selon le Financial Times, l’actuel chef du gouvernement allemand pourrait quitter le pouvoir à la moitié de son prochain mandat. Une hypothèse un peu hâtive, car elle n’a même encore été réélue. Il n’y a cependant guère de doutes, tant elle est archi-favorite des prochaines élections générales de septembre.
La chancelière pourrait en effet se retirer un peu avant son 61ème anniversaire, le 17 juillet 2015. Un porte-parole du gouvernement allemand a toutefois démenti l’information, insistant « qu’elle irait au terme des quatre ans ». Une affirmation toutefois mise en doute par un membre influent de son propre camp, le parti chrétien démocrate (CDU). Bien que sous anonymat, ce dernier jugerait « plausible » qu’Angela Merkel nomme un successeur avant 2017.
Dans un livre du journaliste Nikolaus Blome, Die Zauder-Künstlerin (« La championne de l’hésitation« ), la chancelière aurait indiqué que 10 années passées à la tête l’Etat constituaient une limite. Elle serait déterminée à ne pas reproduire les erreurs d’Helmut Kohl, qui avait quitté le pouvoir dans une grande impopularité après 16 ans au pouvoir (1982-1998). En Allemagne il n’y a pas de limite fixée par la Constitution.
Son successeur, le social démocrate Gerhard Schröder (1998-2005), avait indiqué avant même d’être élu qu’il se limiterait à deux mandats de quatre ans. Poussée dans le grand bain de la politique par Kohl, l’ancienne chimiste est restée très marquée par le sort de son mentor.
D’après les sondages, la politicienne la plus puissante d’Europe est quasiment certaine de se voir accorder un troisième mandat consécutif. Pour autant, le CDU n’est pas encore assuré de pouvoir former sa coalition pour gouverner. Le Parti libéral-démocrate (FDP), partenaire minoritaire des conservateurs, pourrait ne pas atteindre les 5% nécessaires pour entrer au Bundestag.
Selon une autre étude parue dimanche, les conservateurs (CDU/CSU) sont crédités de 41% des intentions de vote, quand le SPD obtient 26%. Les Verts obtiennent 14%, le FDP 5%, Die Linke 8% et le parti Pirate 3%.
L’éventualité d’une large coalition réunissant les sociaux-démocrates du SPD serait très probable. Angela Merkel avait déjà dirigé un tel gouvernement lors de son premier mandat, entre 2005 et 2009. Cette configuration rendrait moins risquée la nomination d’un successeur à mi-mandat, selon des sources internes au CDU. Cette passation de pouvoir nécessite la majorité absolue au Bundestag.
Les possibles successeurs pourraient être Ursula von der Leyen, actuelle ministre des Affaires sociales, ou Thomas de Mazière, le ministre de la Défense. Tous les deux profitent d’un étiquette pro-européenne.
Angela Merkel est récemment apparue en public avec les petits enfants de son mari Joachim Sauer. Mais attention, il ne faut pas lui prêter une retraite tranquille dans sa petite maison du nord de Berlin. Ni une reconversion dans les affaires. La chancelière avait déjà émis des critiques sur la façon dont Gerhard Schröder avait choisi de se reconvertir, en prenant la tête du projet Nord Stream, le pipeline géant du groupe gazier russe Gazprom.
On prête à la chancelière l’ambition d’occuper un haut poste européen ou international. La présidence de la Commission européenne et celle du Conseil de l’Europe seront à pourvoir en 2014…. Selon des sources européennes, Herman van Rompuy pourrait lui laisser son poste, au terme d’un interim laissant Angela Merkel aller à la moitié de son mandat allemand.
Source: Le Huffington Post