Que reste-t-il de l’accord « historique », qui n’était déjà pas fameux ?
Un article de l'aleps.
Quant à la flexibilité à proprement parler, c'est-à-dire à la possibilité en cas de difficulté conjoncturelle d’envisager le chômage partiel et/ou une baisse des salaires, elle « s’enrichit » d’une clause qui obligera les cadres et dirigeants à réduire dans les mêmes proportions leurs rémunérations. Lesquels cadres sont déjà pénalisés par la désindexation des pensions de retraite. Bien évidemment l’Assemblée a applaudi l’entrée de deux représentants des syndicats dans les conseils d’administration de société comprenant plus de 12 administrateurs.
La « Mitbestimmung » (cogestion) à l’allemande est importée en France, mais malheureusement les syndicats allemands et leur doctrine ne passent pas la frontière !
C’est l’occasion pour nous de rappeler toute la distance qui sépare l’accord « historique » avec les lois Hartz, qui en Allemagne assurent aujourd’hui la flexibilité et un taux de chômage autour de 5% : liberté de licenciement et d’embauche, négociations collectives éventuelles au niveau de l’entreprise, et non de la branche ou de la nation, libre discussion des clauses du contrat de travail individuel (durée du contrat, salaires, conditions de travail, assurances, etc.).
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