The Place Beyond The Pines : Le cinéma américain à la française

Un film réunissant au casting Ryan Gosling et Bradley Cooper,n'étant une comédie romantique, je ne pouvaisévidemment pas le rater ! 
The Place Beyond The Pine, un film noir de Derek Cianfrance, déjà auteur de "Blue Valentines".  
Synopsis : Cascadeur à moto, Luke est réputé pour son spectaculaire numéro du "globe de la mort". Quand son spectacle itinérant revient à Schenectady, dans l'état de New York, il découvre que Romina, avec qui il avait eu une aventure, vient de donner naissance à son fils... Pour subvenir aux besoins de ceux qui désormais sont sa famille, Luke quitte le spectacle et commet une série de braquages. Chaque fois, ses talents de pilote hors pair lui permettent de s'échapper. Mais Luke va bientôt croiser la route d'un policier ambitieux, Avery Cross, décidé à s'élever rapidement dans sa hiérarchie gangrénée par la corruption. Quinze ans plus tard, le fils de Luke et celui d'Avery se retrouvent face à face, hantés par un passé mystérieux dont ils sont loin de tout savoir...
J'ai aimé ce film puissant et fascinant, extrêmement bien mené.Même si à la fin il s’essouffle quelque peu. Les histoires de Luke (Ryan Gosling) , Avery (Bradley Cooper) et leurs enfantssont étroitement liés par une destinée.Ce scénario me rappelle plusieurs films comme"L'Effet Papillon", "11h14" ou encore "Collision".

Dans tous ces opus, les histoires sont liées les unes aux autres,ce qui est le cas dans ce film.

 Cet effet domino instaure un suspense haletant à l'histoire.On en reste les yeux écarquillés et notre subconscient fonctionne à plein tube !
Le film se décompose en trois histoires, celle de Luke, celle d'Avery Cross et enfin celle de leurs enfants.La première est haletante, noire, puissante,Ryan Gosling est parfait dans son rôle.Il est habité par son personnage et cela se ressent. La deuxième partie avec Bradley Cooper est toutaussi stupéfiante car on le retrouve dans un rôleoù l'on a pas l'habitude de le voir, un policierun peu bof qui passe pour un héromais qui ne l'est pas.
Un personnage ambiguë qui lui colle bien à la peau de l'acteur et son jeu n'en est que meilleur !
C'est la troisième partie qui m'a déçue... non pas par ces deux jeunesacteurs, qui sont vraiment très bons, maispar le scénario... qui retombe comme un soufflet. Pourquoi "le cinéma américain à la française" ?Car dans ce film j'y ai retrouver beaucoup de qualitéque je donne au cinéma français habituellement :de l'émotion bien placé, du suspense, un jeu d'acteur authentique...
Mais cette fin est bien trop prévisible... aucune surprisetout dans une émotion trop contrôlé et des personnagesqui encore se repentissent de leurs erreurspour que tout finisse bien dans le meilleur des mondes.

Vous allez me dire "quoi de mal à ce qu'un film noir finisse bien" ?Car j'aurai préféré que la moral de fin soit "on récolte ce que l'on sème"et pas l'éternel " repentissiez -vous, tout le monde peut changer"...
Ces personnages sont confrontés à eux-mêmes et à leur choix,c'est ce qui fait la grandeur de ce film. Pour finir, je me suis tout de même interrogé sur le titre, car je ne comprenais pas.Une grande partie du film à été tournée en décors réelsà Schenectady. Le titre vient du nom mowhak (iroquois) de la ville qui signifie "beyond the pines", l'endroit qui se trouve au delà des pins ! FACEBOOK // HELLOCOTON // TWITTER