Une étude menée par des chercheurs de l'Université de Californie révèle aujourd’hui que de faibles niveaux corporels de vitamine D dans les mois précédant un diagnostic peuvent prédire un risque élevé de cancer du sein avant la ménopause chez les femmes.
L'étude des taux sanguins de 1200 femmes en bonne santé a révélé que les femmes dont le niveau de vitamine D était faible au cours de la période de trois mois seulement avant le diagnostic avaient environ trois fois plus de risque d’avoir un cancer du sein que les femmes dans le groupe avec de hautes concentrations de vitamine D.
Les analyses des taux de vitamine D mesurés plus de 90 jours avant le diagnostic n'ont pas établi de façon concluante un lien entre les concentrations de vitamine D et le risque de cancer du sein. Cette nouvelle étude souligne donc la possibilité d'une fenêtre de temps pertinente pour la prévention du cancer au cours des trois derniers mois précédant le diagnostic de tumeur qui est un temps physiologique essentielle à la croissance d’une tumeur.
Plusieurs études antérieures ont montré qu’un faible taux de vitamine D est associé à un risque plus élevé de cancer du sein avant la ménopause.
En 2011, une méta-analyse de Garland et ses collègues avait estimé qu’un taux de 50 ng / ml de vitamine D dans le sang était associé à un risque 50 % plus faible de cancer du sein. Bien qu'il existe des variations dans l'absorption, ceux qui consomment 4000 UI par jour de vitamine D3 dans les aliments ou à l’aide d’un supplément normalement atteignent facilement un taux sérique de 50 ng / ml.
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