L’international anglais a très peu joué cette saison. Il paye une très forte concurrence au sein de la défense de Chelsea. John Terry, lui, assure qu’il est encore au niveau et peut enchaîner les matchs.
« Avec le retour de Gary Cahill, je ne sais pas où cela me met dans l’ordre hiérarchique. Tout ce que je peux faire est de m’entraîner dur et, quand j’en ai la chance, bien jouer. » Pour John Terry lui-même, c’est le flou autour de sa position dans son club de Chelsea. Indéboulonnable depuis toujours, il est un pur produit du centre de formation des Blues, avec lesquels il a commencé en pro en 1998. Depuis, il a seulement vécu un prêt à Nottingham Forest où il a joué six rencontres. Sinon, il a toujours porté le maillot de son club de Chelsea. Modèle de régularité, il n’a jamais été remis en cause chez les Blues. Jusqu’à cette saison.
En cause, bien des facteurs. John Terry a eu le malheur de se blesser au mois de Novembre face à Liverpool, puis a été mis de côté par Rafael Benitez. Depuis l’arrivée du coach espagnol, John Terry n’a joué que 13 matchs sur… 39 possibles. En 13 rencontres, le défenseur central s’est tout de même payé le luxe de marquer cinq buts, dont un doublé lors du dernier match face à Fulham, dans l’un des nombreux derbys de Londres. Également, l’international anglais aux 78 sélections subit une énorme concurrence dans la défense de Chelsea. Gary Cahill, Branislav Ivanovic et David Luiz… parmi ces noms plus celui de Terry, il n’y a que deux places pour quatre. Il paye aussi l’excellente saison de César Azpilicueta qui monte en puissance à droite et donc, a obligé Branislav Ivanovic, titulaire à ce poste l’année passée, à se recentrer.
Chelsea veut se rajeunir… mais Terry persévère
Des quatre défenseurs centraux de Chelsea, John Terry, du haut de ses 32 ans, fait office de « papy » de la défense. À ses côtés, David Luiz, 25ans, Gary Cahill, 27 ans et Branislav Ivanovic, 29 ans. Des recrues qui ont confirmé l’envie du club de rajeunir l’effectif, avec d’autres arrivées plus récentes comme celles d’Azpilicueta, Hazard, Marin ou Oscar. Malgré tout, l’inégalable John Terry persévère et dispose toujours d’une place de choix dans son club. C’est moins vrai depuis quelques mois. Une situation qu’il accepte plus ou moins : « Il n’y a rien à redire sur ma place de remplaçant. J’accepte le système de rotation. Aujourd’hui, je peux certainement jouer deux fois par semaine, même trois matchs par semaine si besoin est. Je suis en forme, je m’entraîne tous les jours, donc je veux juste remettre les pendules à l’heure. Je suis disponible, mais, en même temps, si le coach choisit de ne pas venir me chercher, il n’y a pas de problème parce-que je suis un joueur de Chelsea et je ne veux rien de plus que de la Ligue des Champions. Si je joue, c’est très bien, sinon, je serai le plus grand supporter dans le vestiaire. C’est à moi de travailler dur et peut-être lui montrer (à Rafael Benitez N.D.L.R) qu’il fait le mauvais choix. » À lui de profiter de son excellent match face à Fulham pour ne plus quitter son poste et se montrer indispensable. Comme toujours…