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Kepler découvre 3 super-Terres potentiellement habitables

Publié le 20 avril 2013 par Cosmosium @cosmosium

Le satellite Kepler vient de faire la découverte de deux systèmes planétaires, où se trouvent trois exoplanètes situées dans la zone habitable de leurs étoiles…

L’annonce a été faite par la NASA le 18 avril, Kepler, le télescope spatial qui occupe ses journées à surveiller 150 000 étoiles, a découvert 7 exoplanètes dans deux systèmes planétaires distincts. Le premier, Kepler-62, contient 5 planètes dont deux situées dans la zone habitable de son étoile, et le second, Kepler-69, contenant lui 2 planètes dont une seule dans la zone habitable. Alors, accrochez vous, nous partons tout de suite à leurs découvertes, direction Kepler-62.

Situé à 1200 années-lumière, dans la constellation de la Lyre, ce système héberge l’étoile Kepler-62a. Elle est âgée de sept milliards d’années, soit deux milliards d’années de plus que notre Soleil, et est moins chaude que celui-ci. Elle est de type K2 et a une masse équivalente à 0,69 fois celle du Soleil. Parmi les cinq planètes qui orbitent autour de cet astre, deux d’entre elles , à savoir Kepler-62e et Kepler-62f sont les plus externes. Cette périphérie orbitale se trouvent être également la zone habitable de l’étoile. Globalement, la zone habitable d’une étoile correspond à l’orbite où la température n’est ni trop chaude ni trop froide. Cela, de façon à ce que l’eau puisse exister à l’état liquide, qui est une condition indispensable au développement de la vie sous la forme que nous connaissons. Alors, on visite ?

Système extrasolaire Kepler-62

Image d'artiste de l'exoplanète Kepler 62e, avec une taille 60% plus grande que notre Terre. Crédit image : NASA Ames / JPL-Caltech

L’exoplanète Kepler-62e, a une taille 60% plus grande que notre planète, et fait sa révolution en 122 jours, soit deux fois moins que Vénus. Elle est donc située dans la zone habitable et reçoit 1,2 fois le flux solaire de la Terre.

Image d'artiste de l'exoplanète Kepler 62f, avec une taille 40% plus grande que notre Terre. Crédit image : NASA Ames / JPL-Caltech

Sa voisine, Kepler-62f, est probablement tellurique, à savoir rocheuse, mais les scientifiques ne disposent pas d’assez de données pour connaître sa composition et sa masse. Celle-ci est 40% plus grande que la Terre et elle reçoit 0,4 fois son flux solaire. Située elle aussi dans la zone habitable, elle effectue sa révolution en 267 jours. Leurs trois consœurs, par contre, sont certainement moins confortables.

Comparaison du système extrasolaire Kepler-62 avec notre système solaire. Crédit image : NASA Ames / JPL-Caltech

En effet, bien plus proche de l’étoile Kepler-62a se trouve l’exoplanète Kepler-62d, la plus grande avec une taille 95% plus grande que la Terre et une révolution de 18 jours. Mais aussi Kepler 62c, plus petite que notre planète bleue de moitié, avec une révolution de 12 jours. Et la plus proche, Kepler-62b, une taille 30% plus grande que la Terre, faisant sa révolution en 6 jours. Un joli coup de filet pour le télescope spatial. Mais ce n’est pas tout, car il a récidivé dans un autre système nommé Kepler-69. En route !

Système extrasolaire Kepler-69

Image d'artiste de l'exoplanète Kepler 69c, avec une taille 70% plus grande que notre Terre. Crédit image : NASA Ames / JPL-Caltech

Situé lui à 2400 années-lumière dans la constellation du Cygne, il accueille deux exoplanètes, Kepler-69b et Kepler-69c, qui orbitent autour de l’étoile Kepler-69a. Cette étoile est elle de type G et brille avec une luminosité équivalente à 93% de notre Soleil. Une des deux planètes, se trouve également dans la zone habitable de son étoile. Il s’agit de Kepler-69c, qui est à une distance de l’étoile du même ordre qu’est Vénus à notre Soleil. Avec un diamètre 1,7 fois celui de la Terre, elle effectue sa révolution en 242 jours. Bien plus près de l’étoile, orbite Kepler-69b, d’une taille 60% plus grande que la Terre.

Comparaison du système extrasolaire Kepler-69 avec notre système solaire. Crédit image : NASA Ames / JPL-Caltech

Toutes ces exoplanètes ont été détectées grâce à la méthode dite des transits. Globalement, celle-ci consiste a observer une étoile pour y détecter les faibles variations de luminosité générées lors du passage d’une planète devant celle-ci.

Illustration de la méthode de détection d'exoplanète par transits. NASA Ames / JPL-Caltech

Bien qu’elle soit efficace, cette méthode n’a permis de trouver que la taille des planètes. Pour trouver la masse, et la densité de celles-ci, il sera nécessaire de faire d’autres mesures, notamment avec la méthode des vitesses radiales. Affaire à suivre !

;)

http://www.youtube.com/watch?v=P8PJt-R5NxI

Source & images : ici


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