Selon une source familiale, Joseph Aphar Makaga Kondo, âgé de 49 ans, aurait été assassiné par des bandits qui sèment la terreur dans cette zone, sans doute pour le voler. Le militaire était en service au Centre d’Instruction Militaire de la Garde Républicaine (GR), l’une des composantes de l’Armée gabonaise, la mieux équipée et la mieux entrainée. D’après la même source, la victime a quitté son domicile aux environs de 5h30 du matin pour attendre le véhicule de service devant l’emmener à son lieu de travail, comme il le faisait chaque jour.
Plutôt qu’un simple assassinat résultant d’un braquage qui aurait mal tourné, les malfrats ayant eu affaire à un instructeur militaire, d’aucun estiment qu’il pourrait s’agir d’un crime rituel. Le corps de l’Adjudant Chef Major, selon la même source, aurait subi des mutilations par endroits. La brigade de gendarmerie de Mélen, située non loin du lieu du crime a tout de suite alerté les autorités judiciaires qui, comme de coutume, ont mobilisé un arsenal impressionnant de moyens humains et matériels dans l’optique, selon elles, de mettre hors d’état de nuire les auteurs de ce crime, introuvables au moment où nous mettons sous presse.
Comme pour narguer la justice gabonaise, ce énième crime odieux est perpétré au lendemain de la sortie médiatique du Commandant en Chef des Forces de Police Nationale qui, pour calmer les ardeurs d’une population désabusée, s’est évertué à démontrer combien la police s’investit dans les enquêtes relatives à ces assassinats. Il est à craindre, au regard de cette croissance de la criminalité dans la capitale gabonaise et face à l’impuissance de la justice, que les populations érigent des brigades d’auto-défense pour assurer leur propre sécurité. Découverte de Cassel en audio et en vidéo, cinquième partie...


