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Pourquoi c'est pas sorcier de manger correctement, en fait ?

Par Jeuneanecdotique
20 avril 2013

Il y a quelques temps, j'ai décidé que rien n'était trop beau pour quelqu'un qui, de toute manière, est au fond du trou. J'ai pris rendez-vous avec une nutritionniste. Dans ma tête, je me suis dit qu'au moins, ça me ferait un objectif dans ma vie, et 1 objectif, c'était déjà plus qu'avant d'aller la consulter...

J'en ai marre de mon corps. Quand je ne vais pas bien, c'est à dire souvent, je ne le respecte pas, gustativement parlant, ou pas. Je ne le respecte d'aucune manière possible. Et pour se venger, forcément, mon corps est moche. On récolte ce que l'on sème !

J'arrive, stressée. Elle est encore en rendez-vous. Qu'à cela ne tienne, je vais fumer dehors. Je ne suis pas une grosse fumeuse, mais là, la perspective de montrer mon gros ventre à une femme qui sera là pour me dire que je mange comme un porc, ça ne me fait pas plaisir et ça m'angoisse. Je me souviens avoir déjà été en consulté une lorsque j'étais au collège. Ma mère était restée tout du long, alors déjà que ce n'était pas très choupi de voir la tête réprobatrice de la dadame pendant qu'elle prenait mes mesures et qu'elle me donnait le pourcentage de gras dans mon corps, en plus tout cela se passait sous les yeux d'une tierce personne. Ce ne fut pas un traumatisme. Mais bizarrement, cette nutritionniste-là n'a jamais revu la couleur de notre argent, j'aurais préféré sauter de la Tour Effeil que de retourner m'humilier sous ses yeux méchants et ses remarques tout droit sorties du manuel "Comment gagner des thunes en flinguant la confiance en soi des adolescents".

Ma nutrionniste m'acceuille. Elle est belle, mince, souriante, rigolante, très gentille. Elle est parfaite. J'ai envie de lui demander si elle arrivera à me rendre aussi fabuleuse qu'elle.

Elle m'a posée quelques questions sur ma façon de manger, la raison de ma venue, la montée de mon poids depuis que je suis petite, le poids de mes parents, leur manière de manger... Quand je lui ai expliqué que mon père mangeait au resto tous les midis et s'enfilait des saucissons entiers le soir et que ma mère sautait la moitié des repas et était pourtant très ronde, elle a bien vite cerné mon problème. Je n'ai aucun repère, vis à vis de la nourriture. Les pubs qui disent de manger pleins de bons petits légumes, c'est bien, mais pas assez lorsqu'on grandit dans un environnement alimentaire aussi désordonné. Bref, nous sommes bien contentes toutes les deux, car je peux maintenant me préparer ce que je veux, parce que je suis une grande fifille, et ses conseils me seront précieux.

Je dois me mettre à poil (bon, en soutif, mais personnellement, j'en suis au point où je préfère montrer mon vagin à mon gynéco plutôt que d'exposer mon ventre, parce que ce n'est plus un ventre, c'est un roc, c'est un pic, c'est un cap, que dis-je c'est un cap ? c'est une pénin... Bon, j'arrête). Je prends un temps infini à enlever mes chaussettes. Je finis par me désaper complètement parce que bon, des obèses elle en vu plus d'un, et si des hommes ont été capables d'apprécier de m'avoir dans leur lit, une nutrionniste peut très bien prendre la mesure de mon gros ventre sans pouffer de rire ni vomir dans sa corbeille à papier... Et puis merde, faut bien l'avouer, elle est juste trop adorable, quelle qualité n'a-t-elle pas en tant que docteur, hein?

Elle me demande si j'ai déjà perdu du poids. Je lui dis que oui, je suis passée de 97 à 91 kilos. Elle me demande si c'est la barre des 100 qui m'a fait avoir le déclic. Non non, ma bonne dame, je me suis juste faite larguer comme une merde. Elle rigole en disant qu'on devrait se faire larguer plus souvent. Oui, enfin n'allez pas leur donner des idées, en plus...

Elle me montre diverses photos de plats qu'elle se prépare régulièrement. La moitié sont des choses que je n'ai jamais goûté : poissons, légumes, soupes... Elle m'avoue que, culinairement parlant, je n'ai, en gros, RIEN goûté. Oui, certes, à part les patates et les steaks, ma vie alimentaire n'a rien d'un épisode de Dallas. Je lui avoue que ce qui me choque, sur ses photos, ce sont les quantités. Elle me demande pourquoi. Je tente de plus expliquer qu'en gros, son plat principal, là, pour moi, c'est un apéritif, rien de plus.

Ok, chef. Elle a bien cerné mon problème. Le verdict : je mange comme un porc. Je mange TROP. Je ne m'arrête que si mon ventre commence à me faire la gueule, et faim ou pas, je mange, c'est tout.

Voilà donc, ma nutritionniste, elle est chouette. Elle met très facilement le doigt sur mon problème, et m'explique que j'ai le droit de manger de tout, et que ce qui me fait vachement défaut, ce sont les quantités. Bien sûr que tu peux manger des nouilles, ma cocotte, mais t'éviteras de te ressevir trois fois et de mettre le poids de ton chien en gruyère, ça sera sympa.

Elle me prépare un programme destiné à me faire manger correctement de tout, et surtout à m'éviter de me jeter sur les Mars entre les repas et d'avoir envie, en plein après-midi, d'aller m'acheter un paquet de chips qui ne me veut vraiment pas du bien.

Vite fait, je vous donne la composition de mes repas !

Matin : 60 grammes de pain, beurre, confiture (je me permets aussi un petit jus de fruit, on est pas au bagne...)

Midi : 150 grammes de crudités, 80-100 grammes de viande blanche (ou 2 tranches de jambon blanc)(ou 2 oeufs, mais les oeufs, non, c'est pas possible, je peux pas), 250 grammes de féculents, 250 grammes de légumes verts ou soupe, 1 yaourt, un fruit (et si je ne m'enfile pas de féculents du tout, j'ai le droit à 120 grammes de pain). Matières grasses : 15 grammes de margerine, ou 2 cuillère à café d'huile ou 2 cuillères à café de crème.

Soir : 150 grammes de crudités, 80-100 grammes de viande blanche (ou 2 tranches de jambon blanc)(ou 2 oeufs, bref, vous m'avez comprise)(et j'allais oublié : ou 80-100 grammes de poisson, valable midi ou soir), 180 grammes de féculents, 250 grammes de légumes verts ou soupe, 1 yaourt, 1 fruit. (Si pas de féculents, 100 grammes de pain). Matières grasses autorisées : 10 grammes de margarine, ou 1 cac d'huile ou 1 cac de crème.

J'ai le droit à 2 viandes rouges et 1 poisson gras par semaine. Et parce que la dame a eu l'air de bien comprendre mon désarroi, elle m'a autorisé à aller au Mcdo une fois par semaine, à condition de prendre un menu Bigmac taille normale (croyez-le ou pas, mais ne plus rajouter le "Maxi" dans ma commande, ce fut une épreuve particulièrement éprouvante), et puis bien sûr pas de mayonnaise Gertrude parce que faut pas trop déconner, et tu bois tes 1,5 litres d'eau par jour, STEUPLAY.

Alors, comme vous pouvez le voir, c'est typiquement le genre de "régime" où, entre les repas, t'es moyennement tentée d'aller grignoter des petits apéritifs Belin, parce que ça te bourre bien. Et quand je dis que ça bourre bien, ce n'est pas dans le mauvais sens. Après tout, les féculents et les légumes verts ne me font pas grossir, tant que je respecte la dose de matière grasse à ne pas dépasser. Et puis, un repas avec crudités, féculents, légumes, viande blanche, yaourt, et fruit, ça paraît énorme, mais elle m'a assurée que c'était équilibré et que le sandwich au saucisson de 17h ne me passerait même plus par la tête si je respectais son régime. Bah, elle avait raison. Depuis deux semaines, je ne grignote plus du tout, et sans effort. Pourtant, les heures à retourner le placard pour trouver un truc bien calorique à bouffer à peine 2 heures après mon repas, je peux vous assurer que je connais.

Les quantités de nourriture, qui peuvent paraître énormes, sont surtout pour elle un moyen de m'empêcher d'aller grignoter entre les repas. Etant donné que mon état "moral" me coupe quelque peu l'appétit, je peux sans problème enlever 50 grammes de chaque partie du repas sans souci. Bref, chacun son appétit, l'important étant de manger de tout, de ne pas mettre la demie-plaquette de beurre dans la poele et, surtout, de ne pas sortir de table en ayant encore faim (suicide régimaire assuré, tu ne tiendras que trois jours, et je prends les paris, mam'zelle).

Bien sûr que là, j'écris tout ça pour raconter mon expérience, et ma nouvelle manière de manger. Je ne vais pas me mettre, comme certaines, à vous faire la liste de tous les produits qui contiennent du gluten, du sucre rafiné, et tout le bazar, et vous dire que ma vie est plus belle depuis que je ne mange plus rien d'industriel. Je me voile pas la face, ma mère n'a ni les moyens ni le temps de faire les courses autre part qu'au supermarché (temple de la bouffe ultra modifiée, n'est-ce pas), et même lorsque je fais mes courses moi-même, vous imaginez bien que je n'ai plus de moyens qu'elle... Et pourtant je me débrouille bien avec ce qu'on me donne et je suis même pas malheureuse de mes repas.

Gros bémol de mon régime ? Les matières grasses. Que ça soit pour cuire ton steack, ton escalope, tes courgettes, ou pour assaisonner tes nouilles et tes haricots, c'est très compliqué, lors d'un repas, de respecter la dose qu'elle m'a prescite, étant donné que je m'en mets normalement dans TOUT. Si je me fais une escalope avec des pates et des haricots... Je vais sacrément souffrir, si on est le soir, de n'avoir le droit qu'à peu de margarine pour tout ça. Genre j'ai le choix de ma vie à faire : bon, je donne du goût à mes haricots, ou à mes pâtes ? Et je le cuis dans quoi, mon poulet ? Si je partage en deux je le sentirais dans aucun des deux et ça servira à rien. Bon allez, déjà que les haricots je trouve ça dégueulasse, alors si en plus je mets pas de beurre... Mais non, merde, des nouilles sans beurre, c'est pas des nouilles ! Putain, putain, putain je fais quoi ??? (pour occulter mes vraies angoisses, je reporte sur ce genre de détails... bref.)

Alors, quand on mange du tout-fait depuis toujours, la réponse ne paraît même pas évidente. Et pourtant elle l'est. La réponse, c'est que y a pas que l'huile et la magarine dans la vie, pour apprécier tes aliments. Alors, je me mets à fourrer mes steack aux oignons, à mettre des tomates dans la poele pour que cela cuise dans du jus, à rajouter du paprika et du curry en poudre dans mes légumes, à mettre des oignons dans tout ce qui s'avale et, au final, à ne plus rien utiliser de gras pour assaissonner mes plats. Juste pour cuire, à la limite. Mais même si des courgettes grillées dans un peu d'huile, d'oignons et de curry, c'est délicieux, tu peux avoir quand même envie d'un petit plaisir un peu moins vert. Un petit plaisir qui ne pousse pas dans la terre, quoi.

T'as envie d'un croque monsieur ? Tu es comme moi, tu mets son petit lot de jambon de porc, du beurre, du gruyère et t'es bien content parce que c'est bien bon ? Comme je te comprends... Lorsque ma mère (cette traître) s'est fait un croque-monsieur tandis que je mangeais mes haricots (sans beurre... les nouilles ont vaincu), plutôt que de lui lancer des fléchettes empoisonnées, j'ai réfléchi à ce que je pourrais inventer comme truc pour me faire un peu plaisir, moi aussi. Deux tranches de pain et une tranche de jambon blanc et au four ? Ouais, non.

Eureka ! Bon, vous vous attendez peut-être à l'idée du siècle, mais ça ne vaut pas l'invention de l'électricité, hein... C'est juste qu'étant donné que j'ai toujours été très simplicite niveau nourriture (entendez par simplicite que même cuire des raviolis en boîte dans une casserôle c'était trop relou pour moi, je foutais tout au micro-ondes), je n'ai jamais très bien réfléchi à comment associer les aliments, pour que cela ait le goût recherché. Eh bien, j'ai trouvé.

Pour mon croque-monsieur, j'ai pris deux tranches de pain complet. Je n'ai pas dépassé les 100 grammes de pain, parce que c'était le soir, non mais oh ! Voyez comme je suis assidue ! J'ai tartiné le pain de concentré de tomates. En gros, le concentré de tomates, c'est censé être... juste de la tomate. Vous ne prenez pas grand risque ! Ensuite, je pose une tranche de fromage à croque-monsieur (disons que ça vaut les 30 grammes de fromage auxquels j'ai droit dans la journée), puis 4 rondelles de tomates, que je saupoudre d'un peu (UN PEU, hein) de parmesan, je tartine l'autre tranche de concentré de tomate et je le pose dessus. Au dessus du "croque-monsieur", je remets un peu de concentré, avec des oignons, quelques herbes de provence, du paprika (bref je rajoute un peu de tout, je suis une dingue), et je mets au four. Bah croyez moi ou pas, mais moi, l'adapte du BigMac sinon rien, j'ai trouvé ça très bon ! Y'avait comme un goût de pizza, sans avoir abusé sur aucun aliment tabou. Perfect. J'aurais aussi pu rajouter une tranche de jambon de poulet, mais le poulet était dans ma salade, alors je n'ai pas pu. Si une grosse neuneu comme moi peut, c'est que ça n'a rien de vraiment sorcier.

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Oui bon, je sais, je suis pas blogueuse cuisine de toute manière, alors on est loin d'une photo avec laquelle je pourrais aller me pavaner sur Instagram. C'est juste pour vous montrer que selon ma nutritionniste, la notion d'un repas équilibré, ce n'est pas trois cuillères à café d'haricots, deux bouchées de poulet et basta. Non, là il y a de la quantité, il y a des crudités, des féculents, des tranches de jambon (à l'intérieur du croc, première version tentée mais je préfère celle que je vous ai donné, c'est à dire sans jambon à l'intérieur), des légumes (c'est du chou, pas des nouilles, ne prenez pas peur !), fruit, yaourt, et hop. Bon, là où je faute, c'est pour le coca, même light... J'ai du mal à m'en passer, alors j'en bois à quelques repas pour le plaisir et je préfère boire mon eau entre les repas.

Il  y a une autre petite recette qui m'a fait fondre les papilles avec pas grand-chose. Peut-être que cela tient aussi au fait que je ne suis pas habituée à cuisiner et à manger des plats variés... Mais bon, moi j'ai kiffé.

Need : pâte feuilletée (ouais, c'est pas ultra light, mais du coup ça remplace mes féculents ou mon pain du repas), tomate, poivron, oignon, parmesan, herbes de provence, ketchup, piment en poudre (c'est facultatif, mais j'adore m'arracher la langue, donc bon)...

1) Après avoir coupé le poivron, la tomate et l'oignon en petits morceaux, je le mets dans un bol pour y rajouter le piment et les herbes et bien mélanger le tout.

2) Grâce à un verre, je "fais des ronds" sur la pâte feuilletée. Sur chaque rond, je tartine un peu de ketchup, je dipose de petites quantités de mon mélange (poivron/tomate/oignons) et je recouvre avec un autre rond de pâte. Je vous avoue que faire des ronds dans la pâte ça m'a vite soulée et j'y suis plutôt allée au feeling. Même si ça n'avait pas trop de forme, je mettais ma petite tambouille dessus et je roulais du mieux que je pouvais pour que cela donne un feuilleté, et puis voilà, hein ! Au four !

Eh bah... Et bah c'est super bon ! Et je dis que c'est bon alors que y a même pas 10 litres de crème ni de viande dedans... Franchement, je m'épate ! Smouack, voilà, je m'embrasse.

La variante que j'ai testé ce midi, c'est de mettre exactement les mêmes ingrédients, mais de disposer la pâte de sorte à en faire une mini-pizza. (tout pareil ensuite, tartine de ketchup, tomate et tout le tralala), bah, c'était aussi genre grave bon.

Bref, je suis contente. Avant de commencer ce régime, j'aurais jamais pensé je serais capable de trouver des idées qui me feraient manger de ce que j'aime sans que cela soit considéré comme un écart à mon régime. Tout dépend ensuite des quantités (on y va pas comme un malade, hein), de l'équilibre entre les différentes matières grasses utilisées, et surtout, de manger à notre faim. Et bon, un truc évident mais pas tant que ça pour les gens comme moi : ne pas confondre vraie faim, et gourmandise.

Pour vous donner quelques nouvelles de mon rendez-vous chez mon généraliste, je suis bel et bien dépressive, sous traitement, et bientôt en thérapie, donc dans mon malheur j'ai la chance de ne plus avoir un appétit d'ogre et de ne plus ressentir aucune attirance envers les chips ou ce genre de choses... Donc niveau gourmandise, je suis calmée. Mais je pense que le fait de manger de bonnes choses et d'avoir des repas très complets sont aussi une des choses qui m'aident à tuer ces envies irrationnelles. Je me dis que si mettre des tomates et des poivrons avec du piment sur un morceau de pâte feuillétée, ça me fait autant de bien dans les papilles qu'un paquet de chips qui fait 700 calories de plus, pourquoi j'irais gaspiller mon argent et mes efforts pour ça ?

Je n'ai pas la science infuse. Juste, j'ai plusieurs fois essayé de me mettre au régime, et pas du tout de cette manière là. Pour moi, le régime, c'était dire adieu aux féculents, aux mcdos, aux frites (même faites maisons)... Alors que faire ça, c'est en réalité se condamner à craquer, et à manger déraisonnablement par la suite pour compenser. Et puis, moi qui rêve de devenir une frite pour pouvoir me manger moi-même tellement j'aime les frites, je ne m'en prive pas tant que ça depuis le début de mon régime. Tu prends 200 grammes de patates (moins le soir), tu les coupes en forme de frites, dans un sac à congélation tu verses la quantité d'huile d'olive à laquelle tu as le droit (+ du paprika pour moi, j'aime le paprika, je vis le paprika, je ne suis que paprika), tu mets tes patates dedans, tu secoues le boule à ce fichu sac, tu mets tes frites sur du papier sulfurisé et hop, au four !

Lorsque ma gentille nutritionniste m'a dit que je n'aurais à me priver de rien, j'avais envie de faire un sourire hypocrite et de lui demander si son but était de me faire grossir. Non, son but était de m'apprendre à manger normalement, chose que je ne faisais pas avant. Bref, pour le moment, j'en suis relativement contente et je n'ai presque plus d'envie de grignottage, alors juste, voilà, bravo à elle !

(Elle s'appelle Marie-Alix Rose, allez, je lui fais de la pub, elle est très sympa !)

Pourquoi c'est pas sorcier de manger correctement, en fait ?
Pourquoi c'est pas sorcier de manger correctement, en fait ?

Pourquoi c'est pas sorcier de manger correctement, en fait ?
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http://www.mangoandsalt.com/2013/03/14/mon-slow-diet/
http://www.mangoandsalt.com/2013/04/13/mon-slow-diet-2/
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