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Les projets de l'Ecole des Mines d'Alès

Publié le 22 avril 2013 par Cdefi

Pour Bruno GOUBET « Alors que des pans entiers de l'industrie française doivent être redynamisés, l'École des Mines d'Alès doit, dans les prochaines années, former des ingénieurs opérationnels, ouverts et créatifs qui participeront à ce chantier. Cela veut dire augmenter le nombre d'ingénieurs diplômés notamment en ouvrant plus de places en apprentissage, créer un contexte multiculturel en accueillant plus d'étrangers. Cela veut dire aussi apprendre aux ingénieurs à concevoir et industrialiser les nouveaux produits, qui, demain, créeront de l'activité. L'Ecole doit enfin accompagner les PME à industrialiser leur processus".

 

300 ingénieurs diplômés par an

A partir de 2018, l'École diplômera 300 ingénieurs par an, contre 180 aujourd'hui. Dans ce but, l'Ecole accueillera de plus en plus d'apprentis et d'admis sur titre.

En 2018, sur une promotion sortante de 300 ingénieurs, 120 auront étudié en apprentissage. Avec le soutien des industriels, l'École ouvrira de nouvelles formations en apprentissage dans des domaines porteurs comme les applications des technologies de l'information et de la communication à la santé.

L'Ecole recrutera aussi de plus en plus d'Admis sur Titres (AST) dans les prochaines années. A cet égard, un des buts de Bruno GOUBET est d'augmenter la proportion d'élèves-ingénieurs issus d'universités étrangères partenaires, qui obtiendront le diplôme de l'Ecole.

Renforcer les liens avec l'Allemagne

Le nouveau Directeur entend aussi renforcer les partenariats existants avec les Universités étrangères, surtout en Allemagne.

Bruno GOUBET rappelle qu'en Allemagne, « le besoin en ingénieurs est criant. La proximité culturelle entre la France et l'Allemagne est forte : il est donc probable que les entreprises allemandes seront intéressées par le recrutement d'ingénieurs français, qui renforceront les liens entre les industries de ces deux pays moteurs de l'Europe ».

Aider les PME vers l'innovation

Aujourd'hui, aux Mines d'Alès, 30 % des financements alloués aux activités de recherche viennent directement des entreprises. Bruno GOUBET souhaite que cette proportion atteigne 50 % en 2020.

Son objectif est d'accroître le nombre de contrats de recherche avec les PME. Parce que quand un contrat de recherche donne satisfaction à une PME, un partenariat plus large prend forme qui englobe la contribution à la formation.

Par ailleurs, les PME nationales pourront désormais bénéficier des dispositifs CAP'Lean et CAP'Idé, qui ont déjà permis à 50 entreprises régionales d'améliorer leurs performances et d'innover, afin de passer du stade artisanal au stade industriel. Le succès et l'expérience obtenus en région permettent dorénavant la généralisation de ces dispositifs au niveau national.


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