Magazine Société

Le mécénat de Microsoft avec l’Etat Français avait bien une contrepartie

Publié le 17 avril 2008 par Olivier Laurelli

Il s’agit d’une opération de lobbying sauce Microsoft sans précédent à laquelle l’administration Sarkozy à foncé à tête baissée annonçant déjà une splendide gabegie de l’argent public. Brutalement, voilà que Bercy cherche à imposer les formats propriétaires de Microsoft à l’administration française

Le Référentiel Général d’Interopérabilité (RGI) est au centre de l’affaire, ce référenciel commandité par la DGME (Direction Générale de Modernisation de l’Etat), serait donc devenu une urgence alors qu’il était bloque depuis octobre 2007. Méthodologie, formats de fichiers et choix logiciels sont les trois points autour desquels s’articule le RGI.

Marc Meyer, Chef de service « Développement de l’Administration Electronique » de la DGME, a reconnu dans une communication interne le 16 avril 2008 que le blocage était directement lié à un gros défaut de conception du RGI : le seul format bureautique accepté était OpenDocument (ODF, norme ISO 26300). Exit Microsoft et sa suite Office 2007, utilisant le format Office OpenXML. Inacceptable pour l’éditeur américain… qui finance peu ou prou tant de partenariats para-publics (notamment dans l’éducation nationale) et était, il y a peu encore, dirigé par le seul chef d’entreprise reçu en chef d’Etat en France.

… comprenez simplement que comme Bill Gates donne de l’argent à l’Etat français, ce dernier lui doit évidemment de lui confier ses contrats et donc de lui acheter les solutions équivalentes à ce qui ne coûtait rien à l’état. On a donc bien du mal à occulté cette manipulation que nous avions pourtant annoncé sur Toonux.org et que ne nous surprend même pas. Ce qui nous surprend plus en revanche, c’est la docilité avec laquelle l’administration s’execute …

Lire la news sur CIO-Online


Retour à La Une de Logo Paperblog

A propos de l’auteur


Olivier Laurelli 9300 partages Voir son profil
Voir son blog

l'auteur n'a pas encore renseigné son compte l'auteur n'a pas encore renseigné son compte

Dossier Paperblog

Magazine