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Mots filmés

Publié le 17 avril 2008 par Joachim
Au cinéma, chaque mot compte. La preuve !

MONOSYLLABES:
Dieu est dans les détails et la direction d'acteurs va parfois se nicher jusque dans la prononciation d'une seule syllabe. Les Coen héritiers de Feydeau, maniaque de la ponctuaction de chaque "Ah !" et chaque "Oh !" ? Et si Fargo (1996), leur film le plus pur, ne se condensait qu'en quelques interjections ?

Toujours dans le registre des "digests in 5 seconds", je ne me lasse pas de cet excellent parallèle et puis celui de Scarface est aussi assez bêtement jouissif.

FLOW:

Dans ce petit exercice d'admiration (que je ne partage pas totalement à propos de ce film d'ailleurs, mais peu importe) autour de Pulp Fiction, c'est surtout la transformation de chaque syllabe en corps sautillant qui saute aux yeux. Pas tant un film d'action qu'un film où la parole est action.



En passant, j'espère que vous n'avez pas oublié ce merveilleux clip où la musique paraissait naître de la pulsation même des signes des mots. Clip d'ailleurs introuvable sur Youtube et Dailymotion, ce qui nous vaut ce genre d'hommage désabusé.


KARAOKE:


De cette alliance des mots, de leur signe et de la musique, nous arrivons naturellement aux deux extraits qui avaient inventé le karaoké avant le karaoké.



Uccellacci et Uccelini (Pier Paolo Pasolini 1966)


Tirez sur le pianiste (François Truffaut 1960)


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