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J’ai toujours rêvé d’être un gangster

Publié le 17 avril 2008 par Juval @valerieCG

g-tjs.jpg Moi aussi


Les films à sketches, c’est génial. Surtout avec voix off dedans. On n’en voyais plus. Et pourtant, c’est bien. Merci Samuel Benchetrit.

On a une cafétéria d’aire d’autoroute ou d’ensemble commercial glauque en toile de fond et fil conducteur du film. 4 scènettes s’entrecroisent. Chacune met en scène de pseudos gangsters, des personnages loosers et attendrissants. Beaucoup d’humour et de finesse, une serveuse – Anna Mouglalis digne d’un polar des années 50. A la regarder, on entend presque les tontons flingueurs dire «La p’tit’ lulu qu’on l’appelait».

En parlant de tontons flingueurs, on est en plein dedans. Même atmosphère, de l’humour et des biftons, un noir et blanc qui n’a pas l’air artificiel, des faux méchants et des vrais gaffeurs. Des jeux avec les codes du genre, des petites réussites esthétiques et un sens de l’absurde absolument génial. On a donc en magasin, un faux braqueur – edouard Baer qui essaye de braquer une vraie serveuse-braqueuse, une adolescente suicidaire qui se fait enlever par les pieds nickelés, Arno et Bashung qui roulent des mécaniques et jouent à qui pissent le plus loin (scène d’anthologie) Enfin cinq septuagenaires (jean rochefort, jean-pierre Kalfon, Laurent Terzieff, Venantino Venantini et Roger Dumas) qui cherchent leur antique planque et décident de faire un dernier braquage. Le film mérite le respect pour chaque détail apporté à chacune des scènes. S’il ne fallait en voir qu’un, courrez le voir.

Même le teaser est un petit bijou


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