Alors que la fin de saison approche, l’espagnol va terminer son « cdd » et sans doute s’envoler vers d’autres cieux. Si Monaco et son milliardaire russe Dmitriy Rybolovlev font du pied au tacticien, lui préfère attendre avant de se projeter dans l’avenir.
Actuellement quatrièmes, les Blues de Chelsea peuvent encore espérer se qualifier pour la Champions League. Si Rafael Benitez a -pour l’instant- plutôt bien négocié son intérim au club londonien, son avenir semble encore flou. La seule chose qui est sûre, c’est son départ en fin de saison (quoique, en Premier League, on n’est jamais sûr de rien). Le coach espagnol pourrait se retrouver sur le rocher. En effet Monaco, premier de Ligue 2, va faire son retour dans l’élite et compte bien faire de l’ombre aux qataris parisiens et Benitez semble être le plus enclin à succéder à Claudio Ranieri.
Les dirigeants du club de la principauté seraient même prêts à débourser 1 million de livres par an pour s’attacher les services de l’ancien technicien de Liverpool et de l’Inter Milan. Estimée à 6 milliards d’euros, la fortune de Dmitriy Rybolovlev n’a pas de limite et compte parmi les 120 premières au monde.
Entre le défi et la sagesse
Si l’offre de Monaco s’avère très alléchante pour Benitez, il lui faut faire le meilleur choix. A 53 ans, l’entraîneur de Chelsea était déjà resté deux années, sans club, après avoir été limogé par l’Inter Milan en 2010. En effet, il est bien connu que Rafa ne serait pas contre une pige au Real Madrid, ou bien même à Manchester City et Tottenham. Seul l’avenir dira si oui ou non Benitez entraînera un de ces trois clubs. Car Mourinho pourrait se diriger vers Paris alors que Villas-Boas prendrait sa place. D’un autre côté, Mancini n’est plus tellement bien vu par les dirigeants et supporters citizens après cette saison, ce qui laisserait, toujours au conditionnel, plusieurs postes vacants et donc plusieurs options pour le tacticien espagnol.
Après quelques années en dilettante, Benitez aurait tout intérêt à trouver un poste stable et pour lequel il serait reconnu. Même si aucun poste ne peut rassembler le challenge de Monaco et le prestige du Real Madrid, l’entraineur devra faire un choix. A moins que ce soit un club qui le choisisse.