Jeux d’ombres
Un homme sans âge
S’éloigne
Entre les étoiles et le vent.
Nul ne le regarde
Poussé à l’autre bout de sa vie
Sur le chemin de l’oubli
Il avance, dans la lenteur du ciel
Un peu de pluie
Sur son corps fatigué
Jeux d’ombres
Il fuit ses angoisses
Sans se redresser.
Passe à côté de la solitude.
Le noir
Et le blanc
S’entremêlent au secret du temps.
Un visage disparaît.
Le vide
La mort.