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Konbini raconte l'écoute de #randomaccessmemories...

Publié le 25 avril 2013 par Sssupersigns
Konbini raconte l'écoute de #randomaccessmemories...... à placer au "panthéon de la musique pop"
"Des pianos, des violons, du vocoder, des parties batteries efficaces et torturées : Random Access Memories peut, à la première écoute, dérouter quand on connaît la carrière des Daft, parsemée de beats symétriques et de samples. 
Mais il s’avère que chaque partition tend vers un ensemble cohérent, un mélange des genres addictif et surprenant. Giorgio, en symbiose avec l’esprit de la bande-originale Tron - cette fois-ci IRL, met du Discovery dans son vin, dirigeant toute la structure de la chanson en un cardiogramme (cf. le fabuleux batteur qu’est John Robinson Jr) dont le seul objectif semble être d’introduire un solo de guitare époustouflant. Retour en arrière ou passé futuriste ? On ne sait, mais on aime. 
Dans la foulée, Gonzalez calme les choses avec “Within” : piano et vocoder pour un résultat mélancolique qui accroche notre mémoire sensorielle. C’est kitsch à souhait mais la sauce prend : un mélange de genres qui permet de passer à une rencontre pas si inattendue que ça : Julian Casablancas dans une production rock classieuse où un solo de guitare vient nous rappeler les grandes heures des Strokes. chilly gonzalèes piano daft punk 
La suite est un déferlement de funk comme on ne sait plus en faire en 2013. 
Lose Yoursel to Dance”, petit bijou pop entre les riffs de Nile Rodgers et le chant très Michael Jackson de Pharrell Williams évoque les années 80. Le message de Daft Punk est clair : recourir au passé, oui, mais lui faire entrevoir le futur. 
Avant “Get Lucky”, une pause est nécessaire. Ce sera “Touch” avec Paul Williams, choisi pour avoir travaillé sur la bande-originale de Phantom of the Paradise. Résultat, 250 pistes et presque tout autant de changements d’ambiances. Un travail d’orfèvre, le point culminant de la créativité des Daft, entre un clin d’oeil aux comédies musicales, des sonorités sc-fi et le groove obsédant d’une guitare. Une deuxième moitié à la fois légère et complexe Puis “Get Lucky” traverse le disque comme si de rien n’était : un tube en puissance avec une structure classique mais un refrain à tomber. 
Avec “Beyond”, les Daft Punk semblent nous emmener, vocoder dans le side-car, sur une route planante des États-Unis, mélangeant voix robotiques et batterie dansante. Là, débarque “Motherboard” : avec cette composition instrumentale, on voyage sur les plages langoureuses d’un Sebastien Tellier. Un résultat ombrageux et mélancolique qui signe une prise de risque maîtrisée à la perfection. 
 S’ensuivent “Fragments of Time” qui voit Todd Edwards reprendre, 12 ans après, le flambeau de Discovery (“Face to Face”), le “paradis” en tête, le soleil dans les yeux et des arrangements country dans les oreilles. Une transition idéale pour un disque qui se veut à la fois léger, profond et complexe avant les deux dernières compositions : “Doin’ it right” qui fait tourner en boucle du vocoder allié au chant têtu de Panda Bear, et “Contact” avec Dj Falcon. 
Cette dernière est une montée en puissance avec des nappes qui s’embriquent au fur et à mesure : la voix de Eugene Cernan, astronaute d’Appola 17; un sample de The Sherbs tiré de leur track “We Ride Tonight”; une batterie rapide qui frappe caisse claire et toms avec une énergie folle pour finir sur un cri de guitare poussée dans ses retranchements les plus aigus. Une conclusion drôlement épique, partie d’un sample électro pour finir dans des bruits d’amplis qui crachent. 
Random Access Memories : un risque réussi Si l’on devait faire rentrer Random Access Memories dans une case, on ne pourrait pas : cet album est tout aussi différent de ses prédécesseurs que Human After All l’était de Discovery qui l’était de Homework. Doté d’une légitimité sacrée dans le monde de la musique, Daft Punk a eu l’audace de convier en studio un parterre de musiciens, processus sans précédent dans son histoire. Avec Random Access Memories, Daft Punk s’est servi de l’electro pour mieux embrasser la pop, ce supra-genre méprisé en France car rapidement soumis aux clichés et aux accusations de mercantilisme. 
Ses melodies, son toupet et son indéniable générosité le placeront rapidement au panthéon de la musique pop."
source : konbini.fr 

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