Dans la série « créons des taxes », voici l’écotaxe
poids-lourds qui a été votée par le parlement. Cette dernière fait partie
de la famille des taxes qui sont créées sous des prétextes altruiste et pleins
de bons sentiments : en l’occurrence « sauver la planète ». Qui
est contre, de sauver la planète et le petit ourson tout mignon qui fait des
roulades sur la banquise ? Et bien pour le sauver, on va créer une taxe.
Voilà…
Mon petit doigt, qui est un analyste politique, économique,
écologique et tout ce qu’on veut (d'un niveau assez moyennasse, mais il y a toujours pire...), a un avis là-dessus. Qui vaut autant que l’avis
de quelqu’un d’autre. Et mon petit doigt craint que cette nouvelle taxe n’ait
finalement qu’un impact très faible (voire nul) sur la planète.
On ne dira pas
la même chose de son impact sur l’activité économique… Comme le rappelle l’Est
Eclair : « Le secteur des transports, très fragilisé par la crise
et soumis à une forte concurrence intra-européenne, a connu près de 2 800
défaillances d’entreprises dans toute la France en 2012. Selon les chiffres
communiqués par la Fédération nationale du transport routier, il y a eu en 2012 10,2 % de défaillances en
plus par rapport
à 2011.
Sur la même période, les immatriculations ont baissé de 8,4
%. La FNTR s’attend à une baisse de l’activité de l’ordre de 4,2 % pour 2013,
après une année 2012 marquée par une baisse de 6,5 %. »
La concurrence européenne dans le secteur, qui ne se gêne
pas d’utiliser nos routes pour transporter la viande de cheval d’est en ouest,
n’ira pas pleurer. Nos entreprises, par contre…
Mais bon, la planète sera sauvée… (pas encore les
caisses de l’état, mais bon c'est une autre histoire : d'autres taxes naitront sans doute…)