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Psycho: Pourrions-nous sympathiser avec un robot?

Publié le 25 avril 2013 par Santelog @santelog

PSYCHO: Pourrions-nous sympathiser avec un robot? – International Communication AssociationPourrions-nous sympathiser avec un robot ? Un humain peut-il éprouver de l’empathie vire de l’affection pour un robot ? Cette recherche de l’Université de Duisburg Essen (Allemagne), par imagerie par résonance magnétique fonctionnelle (IRMf) le suggère en identifiant, chez nous autres humains, une réponse cérébrale à des traitements infligés à des robots, similaire à celle que nous aurions si ces mêmes traitements étaient infligés à nos congénères. Ces conclusions viennent d’être présentées à la conférence annuelle de l’International Communication Association (Londres).

Comment allons-nous intégrer sur le plan émotionnel et affectif ces robots amenés à être de plus en plus présents dans notre quotidien, sous forme d’aspirateurs ou de jouets pour nos enfants, ou encore d’interlocuteurs stimulateurs de mémoire pour les patients âgés ?

Eh bien, cette étude récente menée par des chercheurs de l’Université de Duisburg Essen en Allemagne constate que les humains présentent une activation cérébrale identique, face à des images d’affection ou, au contraire de violence, infligées à des robots ou des humains.

·   La première expérience, menée avec 40 participants visionnant des vidéos d’un petit robot dinosaure traité soit affectueusement, soit violemment, a mesuré les niveaux d’excitation physiologique et émotionnelle après les vidéos. Les participants déclarent un sentiment plus négatif et présentent un niveau d’excitation émotionnelle plus élevé lorsque le petit robot a été maltraité.

·   La deuxième expérience sous imagerie par résonance magnétique fonctionnelle (IRMf) a suivi l’activation du cerveau de 14 participants visionnant des vidéos impliquant un homme, un robot et un objet inanimé, traité soit affectueusement, soit violemment, par l’intermédiaire d’une interaction homme-robot (dans le cas du robot). Une interaction affectueuse avec le robot comme avec «  l’humain  », entraîne les mêmes modèles d’activation de neurones dans les régions du cerveau impliquées dans l’émotion. Toutefois, lorsqu’il s’agit de mauvais traitements, l’activité neurale montre une préoccupation plus négative lorsqu’il s’agit d’un être humain.

Vers des robots porteurs d’émotion ? La recherche dans le domaine de l’interaction homme-robot se concentre sur la mise en œuvre de modèles de l’émotion, d’influence positive ou de plaisir de l’interaction : «  Un des objectifs de la recherche en robotique actuelle est de développer des robots compagnons qui établissent une relation à long terme avec l’utilisateur humain. Nous travaillons à des robots qui pourraient accompagner les personnes âgées ou handicapées dans les tâches quotidiennes et contribuer ainsi à une autonomie plus longue, à domicile  », conclut l’auteur. 

Source: 63rd Annual International Communication Association Conference, London, England 17-21 June Investigation on Empathy Towards Humans and Robots Using Psychophysiological Measures and fMRI (Via Eurekalert (AAAS)-Visuel© i3dcharacter.com – Fotolia.com) 


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