Travail du dimanche : schizophrénie chez Hidalgo !

Après avoir durant douze ans poussé des cris d'orfraie contre l'ouverture des magasins le dimanche, Hidalgo a fait soudain machine arrière mais, cela ne surprendra personne, dans la plus complète incohérence. Son protecteur Delanoë pose déjà des conditions ineptes à cet assouplissement : « que les riverains soient associés aux décisions, qu’il y ait un accord dans l’entreprise avec les syndicats, que ce soit sur la base du volontariat et il faut qu’il y ait un avantage. » Bonne chance aux commerçants dans leur parcours du combattant ! Cette annonce est d'autant plus curieuse qu'au même moment, sur le blog de campagne d'Hidalgo, Mao Peninou, adjoint au maire chargé de la propreté et du traitement des déchets et membre de son équipe, se répand en déclarations hostiles à l'ouverture dominicale ! Sérieux coup de fatigue ou cas de schizophrénie politique ? Peut-être qu'un véritable départ d'Hidalgo à la retraite s'impose, non ? Qu'écrit en ce moment même ce Mao français : "M. Lellouche, soutien affiché de Mme Kosciusko-Morizet, propose une nouvelle fois, fidèle à leur vision dé régulatrice de la société et sans doute en hommage à Margareth (sic) Thatcher, une proposition de loi visant à autoriser l’ouverture des commerces les dimanches et la Nuit.

Il justifie cette proposition par la « nécessaire adaptation » de la ville aux besoins de consommation. Au-delà de la volonté de satisfaire immédiatement le désir de consommer n’importe quoi n’importe quand, nous sommes de nouveau confrontés au fantasme de la ville 24/24 et 7/7.

Cette vision n’est définitivement pas la nôtre, ni celle que nous voulons, ni celle que viennent fréquenter des millions de touristes chaque année !

Oui, la Ville à des rythmes, la Nuit est différente du jour, le dimanche est diffèrent du reste de la semaine, les saisons elles-mêmes changent notre ville, son rythme, la perception que nous en avons.

Cela permet des respirations, des temps d’usages de la ville différents, ce n’est pas parce que tous les commerces ne sont pas ouverts qu’il ne s’y passe rien. La physionomie urbaine est transformée et les activités aussi. C’est bien mal connaitre les Parisiennes et les Parisiens et les visiteurs de la capitale que de croire que leur seule et unique obsession est de « faire les boutiques ».

Il suffit pourtant pour s’en rendre compte de se rendre dans les jardins le dimanche, ou de flâner sur les quais le soir."

Allez contempler cette amusante déclaration ICI avant que, comme pour son emploi bidon alors qu'elle est retraitée, Hidalgo ne fasse nettoyer son site !

Bientôt, ce fameux Mao, pour notre respiration, décidera peut-être d'envoyer de force les Parisiens à la campagne comme son tyran chinois éponyme ...