Il s’y croit déjà à Matignon, ou du moins le fait croire à la galerie médiatique qui balance entre exécration et fascination. Il est vrai que le Mélenchon version Marchais libéré et « Grilloté » sur les bords n’a plus grand rapport avec l’obscur sénateur lige à la gueule torve des années Mitterrand. Bon, la tronche n’a toujours rien de l’Adonis, mais ses yeux de poisson en bocal cultivent un regard conquérant.
"Grilloté" sur les bords
S’il se contentait du ministère de l’Eloquence indignée, on pourrait presque l’institutionnaliser comme poil à gratter de la République, mais le salaud en veut plus : déloger l’Ayrault pour déployer son pouvoir terrorisant. Matignon prendrait alors des airs de Comité de Perdition publique pour casser un pays qui finirait de se vider de ses forces déjà plus très vives. On le sent nostalgique des purges révolutionnaires avec guillotine chauffée au rouge sang !

