30 avril 2013
Un itinéraire d'une logique contestable, me direz-vous puisque notre destination finale est bien le Lot-et-Garonne. Cependant nous étions diamanche à Nancy et lundi à Bar le Duc. Simple détour ...
Une bien jolie petite capitale implantée sur deux niveaux : sur les berges poissonneuses de l'Ornain, et sur son éperon rocheux en forme d'oppidum, bâtie avec une grande unité architecturale de style Renaissance, la Ville Haute. Deux origines possibles pour expliquer le nom de la ville et ses armoiries qui comportent des poissons des barbeaux ?) et des fleurs.
Une courte promenade sur la place Saint-Pierre permet d'avoir un aperçu panoramique de la ville...
A l'intérieur de l'église, une statue à donner froid dans le dos : le Transi de René de Chalon représente le corps de René, prince d'Orange. Celui-ci est mort au combat en 1544, âgé de vingt-cinq ans. Trois ans plus tard, sa femme Anne de Lorraine demanda à Ligier Richer de représenter son corps, le coeur à la main, offert à Dieu. Brrrr ....
Un léger regret de cette visite éclair : hier lundi, la boutique "Bergère de France" du boulevard de La Rochelle, était fermée ... Il faudr =a que je revienne !
Moi qui n'avais jusqu'ici de cet endroit qu'une seule et très vague réminiscence, celle de la lecture rocambolesque de Georges Courteline - Le Train de 8h 47 - où La Guillaumette et Croquebol sont envoyés en mission par le capitaine Hurluret à la recherche de quatre chevaux, se trompent de train et arrivent à Bar le Duc où ils se perdent dans la ville endormie....J'ai aujourd'hui une vision bien plus romantique de cette jolie cité.