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Critiques Séries : Zero Hour. Saison 1. Episode 5. Suspension.

Publié le 30 avril 2013 par Delromainzika @cabreakingnews

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Zero Hour // Saison 1. Episode 5. Suspension.


"Four is the number of seasons". Sérieusement ? Comment peut-on débuter un épisode avec une phrase de dialogue aussi merdique. A la fin de l'épisode précédent, Hank découvrait que Laila n'a jamais été celle qu'il croyait et qu'elle s'appelle en fait Anna Messi (autant dire que son nom est assez drôle si l'on regarde ça de plus près étant donné que "messy" en anglais veut dire salissant). Nous allons surtout découvrir que Laila est l'une de ces personnes qui tentent d'empêcher Zero Hour d'arriver. Cette série n'a pourtant pas peur du ridicule et enchaine les révélations bidons et les moments de suspense dégueulasses. Comme par exemple dans le bunker à la fin de l'épisode avec White Vincent. J'ai eu l'impression de voir un mauvais épisode de The Following (comme quoi, les deux séries ne sont pas si éloignées l'une de l'autre). Mais globalement, on peut regretter le fait que les révélations manquent d'ampleur et surtout d'intérêt. Zero Hour est une série d'effets d'annonce qui tente donc de nous offrir des rebondissements artificiels notamment avec Father Reggie que l'on découvre faire partie de cette conspiration.
Mais comme il faut aussi tenter de nous émouvoir, bien entendu Laila est amoureuse de Hank et se retrouve frustrée de devoir faire ce qu'elle lui fait subir. On ne peut pas dire que Zero Hour soit la série la moins prévisible qu'il existe. White Vincent est quand même un personnage grandiose en termes de ridicule. Le problème de ce personnage c'est qu'il ne semble pas vraiment faire évoluer quoi que ce soit et continue donc de nous ennuyer un peu plus chaque semaine. Il pourrait pourtant y avoir un vrai potentiel mais l'acteur joue une vraie caricature de ce qu'il pourrait faire de pire. Michael Nyqvist est bien plus plaisant dans Millenium. Là il donne l'impression qu'il est un vieux rabougri qui ne sait pas où il va, ni comment, ni pourquoi. Il veut sa derrière chance histoire pouvoir prouver à Melanie Lynch qu'il est capable de faire le boulot et bien. Sauf que voilà, Melanie Lynch est un autre de ces personnages douteux et sans intérêt. Elle m'ennuie terriblement (la scène de l'écrasement du criquet dans la paume de sa main fait partie de ces moments ridicules).

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L'épisode revient également sur le passé de Laila, en 2007 à Sydney et comment elle a été récrutée pour devenir une protectrice des reliques religieuses. Elle voulait donc être encore plus proche de Dieu qu'elle ne pouvait l'être dans un couvent. Ce que je remarque surtout c'est le fait que la série ne sait pas comment mettre ses personnages en avant et surtout de quelle façon. La petite escapade au Paraguay était ennuyeuse bien qu'exotique (et c'est bien la seule chose que j'ai trouvé intéressante). J'aurais tellement préféré que Zero Hour soit une vraie course contre la montre. Mais non, la série reste bien trop statique dans un univers qui ne peut pas vraiment évoluer. Je n'oublie pas Aaron et Rachel qui ne servent pas vraiment le récit eux non plus et qui parviennent alors à nous ennuyer un peu plus. Le problème vient surement du fait que le duo reste encore engoncé dans cette histoire d'amour. C'est ridicule et plombe l'ambiance. Allez, je reste encore septique un petit peu et je me dis que dans les 13 épisodes de l'unique saison de Zero Hour, il y aura bien un épisode sympa... (en plus du pilote).
Note : 3/10. En bref, le ridicule ne tue pas apparemment.


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