Defiance // Saison 1. Episode 4. The Devil in the Dark.
L'épisode précédent était parvenu à compiler plusieurs intrigues rendant l'épisode parfois illisible. Sauf que ce n'était pas une raison pour que "The Devil in the Dark" soit un
épisode qui ralentisse tout. En effet, j'ai trouvé dommage que Defiance ne capitalise pas sur le rythme installé dans l'épisode précédent. Cet épisode démarre avec l'attaque
d'une créature étrange alors que quelqu'un fait son jogging. Ce qui est dommage c'est que cette affaire criminelle n'apporte pas grand chose à Defiance. Bien au contraire, cela
transforme cette gentille petite série de science fiction en série avec des épisodes indépendants. Ce n'est pas vraiment ce que j'attendais de voir, pas une sorte de Primeval :
Defiance. Surtout que l'introduction de l'épisode était légèrement ridicule et n'aide pas à apprécier l'histoire. Il faut attendre la seconde partie de l'épisode pour que cette
histoire de créature prenne son sens et son ampleur. Et puis l'affaire avance aussi surtout grâce à Irisa, qui, grâce à ses visions du passé, permettent de faire en sorte que l'affaire soit bien
plus pertinente.
Cette affaire va par ailleurs permettre de créer des tensions entre Irisa et Nolan. Il fallait s'attendre à ce que la relation entre les deux personnages ne soit pas aussi clémente que l'on ne
peut le penser. En tout cas, l'épisode joue de façon astucieuse avec cela afin d'injecter une dose de bons sentiments dans cet épisode de Defiance. Ce n'est pas ce que je préfère
dans la série, notamment car cela transforme le tout en une série bien trop bien pensante. La fin de l'épisode m'a donc un peu déçu car je pense qu'ils auraient gagné à mettre réellement Irisa de
côté durant un ou deux épisodes histoire de voir comment Irisa pourrait évoluer dans Defiance sans Nolan à ses côtés. L'épisode développe cependant le fait que la cohabitation
des diverses races reste encore un élément créant des discordes. Notamment vis à vis d'Amanda qui doit gérer le fait que les populations de Defiance se rendent compte qu'ils ne peuvent pas faire
valoir les mêmes droits que les humains. J'ai trouvé ça intelligent et bien amorcé bien que cela ne soit pas pareil du point de vue de la famille Tarr et McCawley.
Note : 5/10. En bref, sans être exempt de gros défauts, l'épisode rééquilibre un peu plus les choses. Cependant, le côté stand-alone était particulièrement médiocre. Dommage.