
Le groupe australien Woodside Petroleum et son partenaire anglo-néerlandais Shell, ont annoncé mardi 30 avril la signature d’un accord de partenariat technologique afin de relancer le projet de construction d’un terminal gazier à James Price Point, dans le nord de l’Australie Occidentale.
Alors que le pétrolier australien avait annoncé son abandon courant avril à cause de coûts trop importants (40 milliards de dollars australiens) rendant la rentabilité du projet hasardeuse, il semblerait que le partenariat avec son homologue européen ait quelque peu relancé le projet.
Woodside a en effet décidé de remettre à l’ordre du jour la construction de son usine de transformation en Gaz Naturel Liquéfié (GNL) le gaz extrait du champ de Browse. Pour cela, les pétroliers partenaires ont décidé de mettre à l’étude la technologie des unités flottantes qui ont « le potentiel pour commercialiser la production de Browse dans les délais les plus courts« selon Peter Coleman, PDG de Woodside.
L’accord doit cependant être approuvé par les autres partenaires de Woodside (BP, Mitsubishi, Mitsui, PetroChina).
L’Australie, qui devrait devenir premier exportateur mondial de GNL d’ici quelques années, compte 3 unités de transformation du gaz en GNL ainsi que 7 sites en construction. Les champs gaziers de Browse, sur lesquels Woodside et Shell sont déjà partenaires, comprennent 3 champs en eau profonde.