Loto-Québec a annoncé que le gouvernement avait mandaté un comité d'experts afin de lui proposer des pistes visant à lutter contre le jeu illégal en ligne. Le PDG de la société d'État Gérard Bibeau a dans ses déclarations aux médias mentionné que celles-ci pourraient s'inspirer des mesures appliquées en France et dans plusieurs pays Européen, en autre, le filtrage des sites illégaux. Des mesures concrètes devraient, selon lui, être mises en place rapidement. La lutte aux sites illégaux de jeux d'argent et de hasard en ligne devient donc une priorité gouvernementale... Dans le communiqué de presse que la société d'État a publié, on fait allusion qu'au jeu en ligne, mais il serait surprenant que le gouvernement ne fasse rien pour endiguer l'offre de jeu illégal en dur (terrestre) que l'on retrouve à Kahnawake et qui fait directement concurrence à celle du casino de Montréal.
Un « licenciement » qui n'est pas le fruit du hasard...
Cette annonce du gouvernement Marois, jette un nouvel éclairage sur le "licenciement" de leur porte-parole Laurence Grondin (Lady Luck).
La décision de Loto-Québec sur l'avenir de Laurence Grondin a probablement été scellée dès que le ministre des Finances l'a avisé que son gouvernement avait l'intention de lutter contre l'offre de jeu illégale. Il devenait alors impossible pour Loto-Québec d'avoir au sein de son organisation une porte-parole qui fréquente un établissement illégal de jeu. Je crois aussi, que c'est pour cette raison que, contrairement à leur habitude, les responsables des relations avec les médias chez L.Q. ont soulignée, à gros traits, que le non-renouvellement du contrat de Mme Grondin (qui n'est pas formellement un licenciement) était dû à sa présence dans des salons de poker illégaux. Il leur était possible de non renouveler son contrat sans en publiciser la cause... La pauvre Laurence serait ainsi donc devenue la première victime de la lutte que le gouvernement entend mener au jeu illégal.