On se souvient du mouvement de fronde des entrepreneurs et des investisseurs dans les jeunes entreprises qui avaient spontanément créé le mouvement des « pigeons », pour dénoncer le matraquage fiscal du projet de loi de finances pour 2013. François Hollande, suite aux assises de l’entrepreneuriat, aura choisi une dizaine de mesures visant à moins pénaliser la création de nouvelles entreprises. Ainsi, le fameux article 6 qui soumettait les plus-values de session au taux potentiel de 62 % devrait être modifié dans une future loi.
Les entrepreneurs créateurs d’entreprises, ainsi que les investisseurs en capital dans les jeunes pousses (les fameux business Angels) devraient être moins pénalisés, grâce à la création à venir de mécanismes complexes d’abattement. Pas le « Grand soir », mais une atténuation de l’effet délétère de la dernière loi de finances.
Une nouvelle tranche de complexité fiscale qui ne résout rien au problème d’une fiscalité qui décourage la création d’entreprises à fort potentiel et qui fait de la France une des lanternes rouges dans ce domaine en Europe : 100.00 créations d’emplois par an dans des entreprises avec au moins un salarié en France contre 250.000 ou 300.000 en Grande-Bretagne ou en Allemagne (voir cet article de Bernard Zimmern)…
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