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les enfants leucemique ( mes souvenirs de stage)

Publié le 09 avril 2008 par Venus30

Il y a pas de plus malheureux que de voir le sourire s’effaçant brutalement du visage d’un enfant, remplacé par une tristesse profonde et secrète……des corps fragile envahis par une maladie maligne qui n’a pas respecté l’innocence de leur âmes…. Ils doivent désormais quitter leur enfance anticiper le temps et se munir de la maturité des adultes pour accepter cette terrible maladie….
Avant mon stage à l’unité hématologie en pédiatrie, je croyais pas que la leucémie était si fréquente, chaque jour , un nouveau cas est hospitalisé, une nouvelle victime s’ajoutant aux autres, malgré leur petits corps, leur esprit faisait preuve d’une maturité impressionnante plus grande que leur âge……Entre eux , ils s’établissaient une solidarité spontanée dépassant les limites tracés par le temps ou l’espace…ils savaient que leur sort etait commun , que leurs souffrances étaient identiques…une forme de soutien psychologique qui renforçait leur immunité naturelle devenu défaillante par la maladie et les effets de la chimiothérapie.
Des faibles créatures qui défiaient la douleur, refusaient de se soumettre aux contrainte de la maladie…. on les voyait souvent se rassembler spontanément, organiser des jeux, se racontaient leurs histoires, leurs aventures d’autrefois, comme s’ils craignaient qu’elle s’effacent comme les amis qu’ils ont vu s’effacer à jamais de leur vie………ils essayaient de vivre pleinement chaque instant de leur vie, en se moquant des regards piteux des adultes…….
Les 2 mois que j’ai vécu avec ces enfants m’a tellement marqué. Et m’a permis de découvrir la futilité de nos soucis et l’égoïsme de nos rêves ....


Fenêtre sur le cancer


Je regarde par la fenêtre,

La vie continue.

Des oiseaux passent.

Je vois des avions dans le ciel.

Je vois des gens,

Je les entends rire.

Des filles et des garçons en bonne santé, forts.

J'étais comme ça, avant.

Un jour, je le serai encore,

En santé, heureuse et libre.

Pour l'instant,

Je peux seulement regarder

Par ma fenêtre,

De douleurs.

Je regarde les jours se traîner.

Je regarde les gens,Ils ne savent pas que je les regarde.

Se demandent-ils jamais,

Comment je vais?

Comme je me questionne,

Comment on se sent d'être en vie.

(traduction)Melanie, 14 ans


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