Il paraîtrait...

mardi 7 mai 2013

- qu’on a fêté hier le premier anniversaire de l’élection de François Hollande. En grandes pompes ? Seulement, semble-t-il, pour ceux qui chaussent plus que du 45. Pour les autres, une bonne part a dû penser qu’il restait encore 4 ans, une autre part qu’il restait encore 4 ans. L’intonation, seule, a dû faire la différence entre les optimistes et les pessimistes. Elu avec 51,6% des voix, le président recueille aujourd’hui moins de 25% d’opinions favorables. On dirait que 75% des personnes interrogées, sauf ceux qui ne se prononcent pas, estiment qu’il aurait pu mieux faire. L’avenir nous dira s’il le peut, ou s’il peut faire pire. Lorsque demain arrive, il ne nous informe jamais moins bien qu’hier. Patientons.
- que l’acidité des eaux de la planète, due aux émissions de CO2, a augmenté de 30% depuis le début de l’ère industrielle, atteignant un taux inégalé depuis au moins 55 millions d’années. Des espèces sont menacées d’extinction, la pêche industrielle ou le tourisme pourrait en pâtir, à moins que tout ce beau monde ne soit adapté au cours du temps. Il vaudrait car les scientifiques précisent que même en stoppant les émissions de CO2 aujourd’hui, des dizaines de milliers d’années s’écouleraient avant que les océans ne retrouvent leur niveau d’acidité d’avant l’ère industrielle. Mais bon, autant arrêter les conneries, par précaution. L’avenir nous dira si on le peut, ou si on peut faire pire. Lorsque demain arrive, il ne nous informe jamais moins bien qu’hier. Patientons.
- qu’un jeune homme est monté en courant sur la scène et s’est approché du chanteur qui était au piano. Les gardes de sécurité ont accouru et l’ont poussé, renversant le piano à queue alors que le chanteur s’éloignait en continuant la chanson. Un concert de Justin Bieber à Dubaï a été perturbé, d’après un calcul personnel, 99,9 % du monde s’en fout, mais les médias en causent, les sites en parlent, les journaux l’évoquent. Peut-on donner informations moins essentielles ? Lorsque demain arrive, il ne nous informe jamais moins bien qu’hier. Patientons.