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Compte-Rendu de la réunion du jeudi 14 février

Publié le 26 mars 2013 par Pslys

Cette réunion s’est déroulée Salle DESMULLIEZ de 18 h 30 à 21 h

Débat national sur la crise économique et monétaire européenne animé par Medhi Massrour secrétaire de la section de Roubaix qui a signé la motion  et Antoine Therain qui a signé la motion 3 « maintenant la gauche » en présence d’une quarantaine de militants de Lys lez Lannoy et de sections voisines (Roubaix, Wasquehal, hem, Willems), Thierry Deffayet secrétaire de la section de Lus étant l’animateur et le modérateur des débats.

La première partie porte sur les racines de la crise, chaque orateur disposant de quinze minutes chacun suivies des interventions des participants. La seconde partie a pour thème : quelles solutions face à la crise suivant la même organisation quinze minute chacun et interventions des militants.

A Thérain fait un exposé sur la première partie. Il définit le concept de crise économique, compare avec celle de 1929 et montre que la crise correspond à un cycle économique et s’explique par le fait qu’il y a «de l’offre partout et de la demande nulle part». A cela s’ajoute la crise monétaire. Depuis 1980, la richesse va vers ceux qui possèdent et qui ne réinvestissent pas. La crise depuis 2008 s’explique par le fait que l’offre augmente et la demande stagne. On a incité les gens à acheter à crédit d’où un surendettement et un effondrement du système. Le système bancaire se trouve alors en difficulté d’où l’endettement des Etats comme la Grèce. Il y a aussi une crise écologique. Il faut donc réinventer un modèle de société en quittant le capitalisme et en trouvant un autre moyen de consommer.

M. Massour dit être en accord sur les constats.  Il revient sur l’origine purement américaine de la crise : crise financière : la réussite sociale des Etats unis s’expliquant par la politique des banques pour avoir accès au crédit ; mais de 2000  à 2008, le revenu réel a baissé de 4% ; des personnes ne sont plus solvables. Il n’y a plus de confiance en la monnaie, les banques se prêtent entre elles et recourent aux crédits toxiques. Il n’y a plus de confiance envers les banques. Puis la crise atteint l’Europe, formée de pays qui ont des niveaux de développement différent : crise financière, perte de confiance en la monnaie et crise économique :le capitalisme doit se remettre en question.

Intervention de Monsieur Delvar (Wasquehal) : pourquoi en est on arrivé là ? réponse : il n’y a eu aucun contrôle du système bancaire.

Intervention de J. Willoqueaux qui insiste sur le côté social de la crise, il y a une population qui se trouve de plus en plus en difficultés.

Réponse de Medhi : c’est l’Espagne qui se trouve dans la situation la plus difficile, suite à une politique de prestige menée ces dernières années, constructions de prestige non achevées.

Réponse d’Antoine : le cas de la France n’est pas dramatique par rapport à la Grèce ou à l’Espagne ; toutefois on n’atteindra pas la réduction du déficit 3%. Des efforts supplémentaires peuvent être demandés aux retraités ou aux fonctionnaires. En Espagne, des erreurs ont été faites sur l’immobilier; il y a de plus en plus d’épargne et les gens sont de plus en plus pauvres.

Intervention de B. Pattyn : une des causes de la crise est inhérente au système capitaliste et à l’économie libérale : faire de l’argent à tout prix par tous les moyens. D’où le problème des délocalisations d’entreprises.

Medhi :il faut distinguer capitalisme et libéralisme et il faut développer les produits de qualité : d’ailleurs les produits fabriqués en Chine ne font plus recette.

Deuxième partie : quelles solutions face à la crise.

Meddhi : l’Europe, c’est notre avenir ; il convient de ne pas faire exploser l’Europe, mais il faut changer cette politique aberrante opposant pays du Nord aux pays du Sud et de l’Est. L’Europe doit mettre en avant son système des grands travaux d’équipement. Il faut parler positivement de l’Europe et ne pas raisonner de façon trop nationale. Il convient de revoir les objectifs de la Banque centrale européenne indépendante des pays et qu’il y ait un équilibrage entre stabilité des prix et création de nouveaux emplois.

Antoine : il faut faire en sorte que le gouvernement réussisse ; c’est aux militants de faire pression sur le gouvernement pour qu’il ne capitule pas face aux entreprises. Il convient de prévoir de grands plans de relance exemple le canal Seine-Nord, de favoriser les PME, de ne pas s’interdire d’investir vers l’industrie, vers les investissements d’avenir. Il faut une relance de l’économie avec des investissements publics : par exemple développer le haut débit internet sur tout le territoire, revoir les besoins de l’hôpital public, s’attaquer à la politique salariale avec augmentation du Smic, bloquer les loyers pendants trois ans, interdire les licenciements boursiers, refuser la compétitivité, voter non au budget européen.

Débat : que doit faire la France pour lutter contre la crise ? il manque une dimension sociale et culturelle. On a besoin de l’Europe.

B. Pattyn : comment redonner espoir aux Français dans le cadre de l’Europe dans le cadre des valeurs sociales et des valeurs de solidarité. Les réponses ne sont pas simplement économiques : il est nécessaire sur le plan politique d’avoir un changement et de voter socialiste aux élections européennes de 2014.

Medhi : la France n’est pas seule dans le cadre de la mondialisation. Le terme de compétitivité ne le choque pas : produire de plus en plus entraîne une augmentation de salaires ; la compétitivité veut dire efficacité.

Question de B. Moreau sur les dotations aux collectivités locales : il faut investir pour les habitants et se tourner vers la qualité ; on est tenu de le faire pour augmenter la demande : trouver de nouveaux modèles économiques (exemple économie sociale et solidaire) ; il faut aussi une relance industrielle et il faut donner des réponses en terme d’écologie.

Medhi : qu’est ce que l’on mesure ? le pétrolier qui s’échoue en Bretagne, le social en distinguant celui qui est isolé au RSA ou celui qui est au RSA mais avec des amis ; il faut informer les gens sur l’environnement, sur les relations humaines : problèmes pour les personnes qui ont juste le SMIC ou pour les personnes âgées isolées. De plus, est-on capable d’entrer dans le capital des entreprises comme on le fait aux Etats Unis ou en Allemagne. Intervention de Monsieur Delvar qui demande la protection des petites entreprises.

Conclusion : malgré quelques divergences tous souhaitent la réussite de F. Hollande ; c’est aux militants de faire pression et en 2014 de préparer les élections européennes pour assurer la victoire à une Europe socialiste.


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